SCORPIONS DU DESERT (LES)
Conversation mondaine à Moululhé

Fevrier 1941 –
Le capitaine Koinsky est chargé d’une mission par son supérieur Tenton. Le lieutenant De La Motte l’accompagnera.

La mission n’est pas sans risque : leur véhicule étant détruit, les deux hommes poursuivent leur voyages à pieds. Ils croiseront sur leur route des soldats italiens faisant de la traite d’esclaves; puis, ils seront capturés par des chameliers Lybiens sous le commandement du major Fanfulla…

Par berthold, le 1 janvier 2001

Publicité

Notre avis sur SCORPIONS DU DESERT (LES) #4 – Conversation mondaine à Moululhé

La guerre chez Hugo Pratt, ce n’est pas seulement des combats, mais aussi une histoire d’hommes. 
Comme son titre l’indique, le lecteur aura plus l’impression de se retrouver autour d’un thé sous la lune à converser avec ces soldats. En effet, la plupart des protagonistes -excepté Koinsky- discute de la même femme -Adrienne- dont ils sont tous amoureux : de La Motte, Mustapha, Fanfulla… Et c’est ce croissant de lune (souvent présent chez Pratt, la lune) qui rends ces hommes mélancoliques (ce qui agace Koinsky).
Les dialogues, comme toujours chez Pratt, sont savoureux, passionnants.
Son style commence à s’épurer, à devenir plus léger.
Pratt va traiter aussi de la cupidité de certains, et toujours de  la stupidité de la guerre. Des ennemis qui étaient amis avant, des soldats qui ne pensent qu’à l’or…
Il y a quand même des scènes d’actions. .
Une aventure des "scorpions" un peu plus romantique que les précédentes. Mais un récit toujours passionnant.
J’aime beaucoup la dernière case où l’on voit Koinsky s’en allait dans le désert sur un chameau. La façon dont Pratt dessine ces petites choses, cela vous invite au voyage.

Par BERTHOLD, le 17 novembre 2005

Publicité