SCHTROUMPFS, L'INTÉGRALE (LES)
1975 - 1988

Au fil du temps, les planches mettant en scène les Schtroumpf commencent à s’espacer, Peyo s’investit dans le dessin animé, les petits bonshommes bleus se font de plus en plus connaître et, du coup, le maître, qui se transforme progressivement en véritable chef d’affaire, se fait davantage aider par des assistants.
Ainsi les lecteurs continuent de lire des histoires de Schtroumpf, avec notamment "La soupe aux Schtroumpfs", "Les Schtroumpfs Olympiques", "Le bébé Schtroumpf" et le tout dernier album publié par Dupuis auquel a participé Peyo: "Les Petits Schtroumpfs" !

Par fredgri, le 6 septembre 2016

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Notre avis sur SCHTROUMPFS, L’INTÉGRALE (LES) #4 – 1975 – 1988

Avec ce quatrième volume se conclue l’Intégralité des épisodes auxquels a participé Peyo, publiés par Dupuis ! Le dossier introductif nous montre parfaitement, néanmoins, que l’artiste s’est fait de plus en plus rare, se consacrant complètement aux aventures animées et à la gestion de la marque Schtroumpf qui a pris énormément d’ampleur dès que les américains s’en sont emparés !
On sent bien que les choses ne sont plus les mêmes, qu’il lui faut immanquablement l’aide de ses amis dessinateurs (notamment Walthéry et Wasterlain, qui répondront toujours présents) pour le moindre récit court, même s’il est important de maintenir la présence des petits hommes en bleu dans Spirou ! Et d’ailleurs on sent aussi que les récits se banalisent beaucoup, tombant dans un schéma qui ne cesse de se répéter (Gargamel qui veut capturer les Schtroumpfs, le Schtroumpf à lunettes qui se prend un coup sur la tête…).

Attention, ça reste très sympathique à lire, mais on est loin des grandes histoires du passé ! De plus, on ressent vraiment que Peyo ne se contente que de vague story board au fur et à mesure !

Malgré tout, ce dernier volume est intéressant pour bien comprendre l’évolution d’une simple série en véritable marque déposée qui dépasse le cadre même de la bande dessinée. Les planches n’étant désormais là que pour promouvoir les dessins animés ou tout le marchandising qui gravite autour des Schtroumpfs (à cela on se rapproche de la méthode Disney ou Marvel) et "Peyo" devenant une signature de studio sous laquelle se trouve dorénavant un groupe d’assistants dessinateurs, un responsable marcketing etc. Et on voit bien que les planches ne sont avant tout là que pour maintenir une présence sur le papier.
Les histoires se lisent assez vite, c’est agréable, mais sans plus, on a le sentiment d’avoir déjà lu tout ça des dizaines de fois et c’est un peu dommage !

En tout cas, l’aventure continue après la disparition du maître, sous la direction de ses enfants, de sa femme et de ses assistants… Mais cela est une autre histoire…

Par FredGri, le 6 septembre 2016

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