SCALPED
Indian Country

(Scalped 1 à 5)

Dashiell "Dash" Bad Horse était parti depuis si longtemps. 15 ans, déjà. Il avait fui cette réserve, cette mère qu’il ne supportait plus, cette petite amie, Carol, qui commençait déjà à l’obséder. Personne ne savait bien ce qu’il était parti faire, où il était, et peut-être commençait-on même à l’oublier… Puis, le voilà de retour, plus enragé qu’un pittbull, dans cette réserve contrôlée par Lincoln Red Crow, le maître du coin, à la fois sheriff, maquereau, dealer ou grand propriétaire… Une autre ombre de son lointain passé.

Dash a la haine, il se bat, rentre dans le lard et finalement se voit proposer un boulot par Red Crow :  faire partie de ses hommes qui font respecter l’ordre ici, parmi ces satanés Indiens.

Dash va devoir renouer avec son passé, retrouver Carol et surtout faire son boulot aussi efficacement que possible même si sa violence risque de lui amener pas mal de problèmes…
 

Par fredgri, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur SCALPED #1 – Indian Country

J’en suis venu à lire cette série parce qu’elle se traîne une excellente réputation, à tel point que son scénariste devient, actuellement, la nouvelle coqueluche des comics. Aaron est un scénariste d’atmosphère, son précédent projet "Other Side" nous montrait à quel point le Viet Nam pouvait encore hanter le Gi, il travaille en ce moment sur Wolverine et Ghost Rider, mais entre temps Scalped a définitivement assis sa réputation. Un scénario qui penche entre polar et étude sociologique, entre violence et passion, entre conflit familiaux et trafic de drogue, bref c’est passionnant ! Pour l’instant, ce premier volume met en place le contexte, les situations, les personnages tandis que le récit progressivement se lance. Cette démarche est vraiment très intéressante, car elle permet de bien asseoir la situation, la suite promettant d’être beaucoup plus animée.

Aux dessins on retrouve RM Guéra ("Howard Blake" et "Le lièvre de Mars" chez Glénat), un artiste au style très réaliste, sombre et très minutieux, personnellement j’avoue que j’adore ses planches, principalement parce qu’on a l’impression d’être sur place ou au moins devant un film noir aux sublimes lumières.

Vous l’aurez compris, cette série va devenir incontournable, espérons qu’un jour un éditeur français se penchera sur une traduction.

A lire sans plus attendre.

très fortement conseillé.

Par FredGri, le 8 avril 2008

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