SAY I LOVE YOU
Say I Love You Tome 4

Mei est une jeune fille très banale, introvertie et discrète, elle a bien du mal à s’intégrer au lycée. Mais elle a tapé dans l’oeil de Yamato, le plus beau garçon du lycée, adulé par toutes les filles. C’est le début d’un histoire d’amour improbable, qui fait bien des jalouses. Mei doit alors sortir de sa coquille, et faire face à la concurrence, car on dirait bien que toutes les filles courent après son copain !

Par Clémence, le 7 mai 2015

Publicité

Notre avis sur SAY I LOVE YOU #4 – Say I Love You Tome 4

Ce manga shojo très fleur bleue se penche en profondeur sur les sentiments de Mei, face à son indécision, ses doutes, et son mal-être qui l’empêchent parfois d’apprécier ceux qui l’entourent. Quand Yamato passe la soirée avec une autre fille après une journée de travail, c’est le tourment, Mei s’effondre. Mais la jeune fille sait tout de même rationaliser ses sentiments, et c’est tout ce cheminement de pensée que l’auteur cherche à nous transmettre, en nous faisant entrer dans la tête de Mei.

Le point de vue est loin d’être inintéressant, car le manga aborde tout de même des thèmes important : le harcèlement, les problèmes d’intégration dans une classe, dans un lycée. On pourra cependant se lasser des doutes incessants de Mei, qui est souvent au bord des larmes, et qui interprète et dramatise la moindre petite chose jusqu’à s’en rendre malade. Point de légèreté dans le récit, Mei – et au travers du manga, le lecteur – vit des moments difficiles, alors qu’elle se construit petit à petit, et se révèle aux autres, et à elle même.

Il est encore difficile de reconnaitre les différents personnages – surtout féminins – tant les traits sont parfois similaires, il faut encore que le style s’affine et s’affirme. Hazuki sait cependant gérer avec finesse l’échelle et les différents angles, afin de transmettre l’émotion désirée.

Un manga que l’on saura apprécier pour l’importance des thèmes abordés, le récit et les personnages gagnent petit à petit en profondeur.

Par Clémence, le 7 mai 2015

Publicité