SAY HELLO TO BLACK JACK
Chroniques de Psychiatrie 2

Ozawa, un des patients du docteur Saïto, guérit peu à peu de sa schizophrénie. Au cour d’une de ses balades dans les couloirs de l’hôpital, il rencontre la jeune Sayuri Hayakawa dont il tombe amoureux.
De son côté, le journaliste Kadowaki rédige son rapport sur les patients atteints de troubles psychiques, leurs traitements et les médecins spécialistes de cette pathologie. Ce corps médical assez hermétique ne divulgue que très peu d’informations et le travail d’investigation du journaliste semble nécessaire.
C’est à ce moment qu’un ancien malade entre dans une école armé d’un couteau et sous l’emprise d’une surdose d’antidépresseurs, se rend coupable d’une véritable tuerie.

Par MARIE, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur SAY HELLO TO BLACK JACK #10 – Chroniques de Psychiatrie 2

Le fil tenu préservant l’intimité nécessaire au bon fonctionnement des choses sans tromper le reste du monde, frontière judicieusement placée par la presse, est souvent remise en cause. On en dit trop, on n’en dit pas assez. Dans cet épisode, le sujet principal a trait à cette difficulté. Le choc des mots … Un ancien malade psychiatrique, apparemment guéri se montre d’une grande violence et tue de nombreux enfants en pénétrant dans une école. La presse s’en empare et l’info circule en continu. Cette façon de faire est normale mais elle fragilise forcément de nombreuses personnes impliquées de près ou de loin à ce phénomène notamment dans le milieu médical.

Ce drame porte bien au delà des morts ! Il remet en cause la responsabilité du corps médical devant leurs pronostics et leurs décisions. 
Avec un dessin un peu moins "brutal", Syuho Sato continue de dénoncer les méfaits du milieu médical japonais en débordant toutefois vers le monde journalistique avec qui il faut faire avec et dont l’auteur de ce manga lui même joue le jeu en narrant ces chroniques médicales.
Ce thème intéressant permet de voir les deux faces d’une situation, de se poser les bonnes questions et d’essayer de ne pas juger. Malgré tout il est évident que le manga est engagé contre la discrimination. C’est indispensable et je vous engage donc à lire cette œuvre presque pamphlétaire qui n’a pas peur de dire les réalités et de regarder les choses en face.
Les chroniques de psychiatries ne sont pas terminées, alors RV pour la suite qui s’annonce tourmentée.

Par MARIE, le 23 avril 2006

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