SAY HELLO TO BLACK JACK
Chroniques du service de réanimation néonatale

Confronté à l’opprobre et au mépris de ses supérieurs, Saitô se trouve en bien fâcheuse posture . Eiroku a en effet fait pression , pression économique cela va de soi, pour que le jeune interne ne puisse plus effectuer de gardes de nuit .Comment subsister en ces conditions ? Saitô n’a pas trop le temps de s’appesantir sur la question : en effet, on l’affecte au service de réanimation natale où on lui confie deux nourrissons , des jumeaux prématurés . Saitô découvre également le quotidien d’un médecin de ville, et cela va enrichir sa réflexion sur sa profession…

Par Lucania, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur SAY HELLO TO BLACK JACK #3 – Chroniques du service de réanimation néonatale

Etre médecin c’est quoi ? On retrouve toujours ce même fil conducteur tout au long des aventures du jeune interne .

Des questions cruciales sont encore soulevées ici . Celle de la vérité à dire au patient bien sûr, mais pas seulement . Celle de la compassion , de la sympathie et finalement de l’humanité , toujours. Mais surtout , celle du droit de vivre …

Frénésie et tensions

Avec l’énergie du désespoir, un peu comme David contre Goliath, Saitô défie le système en place . Avec idéalisme et conviction , il lutte pour ce qu’il croit juste . Il cherche son rôle, et se cherche lui-même . Le rythme de l’histoire est soutenu et les pics de tensions sont oppressants . Aucun temps mort dans le récit, tout met en relief la frénésie des cadences à l’hôpital .

Les nerfs à vifs

Le dessin est toujours éminemment réaliste, mais il gagne encore en sensibilité . Les dessins, puisqu’on en parle, sont d’une justesse telle qu’ils en deviennent poignants . Spécialement quand il s’agit des deux prématurés, criants de vérité avec leurs grands yeux et leurs petits membres décharnés .
Les visages sont tellement expressifs que c’en est bouleversant . Voilà un manga qui vous fera vibrer , jouant largement sur nos cordes sensibles pour nous faire comprendre et ressentir .
De quoi fermer l’ouvrage les yeux brillants et les nerfs à vifs.

Par Lucania, le 2 novembre 2004

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