SATORI
Tome 2

 
Le jeune Morizei Saito s’est rendu au dojo de Maître Ueshiba pour s’y faire accepter comme élève. Il ne s’attendait pas à être reçu par un vieillard ! Mais lorsque le Maître l’a testé, Morizei Saito s’est bien rendu compte que Ueshiba maîtrisait son art et il n’a pu que constater que tous les coups qu’il avait essayé de lui porter n’avaient pas été suivis des effets escomptés. Pire, le jeune homme était ressorti courbaturé de partout de ce premier "entraînement" !!! Pour sûr, c’était vraiment quelqu’un, ce Ueshiba qui, bien des années auparavant déjà, lors du conflit russo-japonais, avait gagné le nom de "dieu-soldat"…
 

Par sylvestre, le 16 novembre 2011

Notre avis sur SATORI #2 – Tome 2

 
Ce tome 2 de la série Satori marque la suite et la fin d’un diptyque que les auteurs auront mené en prenant quelque peu à l’envers la biographie du père de l’aïkido pour la porter à notre connaissance. Au début du tome 1, on apprenait en effet de Maître Ueshiba qu’il était mort. A la fin de ce second volume, c’est au contraire dans la force de ses jeunes années qu’on le quitte après avoir touché du doigt l’importance de cet art martial qu’il a créé et l’intérêt et le respect que son œuvre a suscités.

Cette bande dessinée biographique a bien évidemment l’intérêt de toutes celles qui racontent à leurs lecteurs des faits réels. Le côté lointain du Japon qui fait qu’on pourrait se dire que l’on n’est pas vraiment concerné par cette vie de Maître Ueshiba trouve son équilibre d’une part dans le fait que le mot aïkido n’est pas inconnu sous nos latitudes et dans le fait aussi que ce passé dont il est question n’est pas si lointain que cela. Le cahier supplémentaire est là pour le prouver, présentant des photographies de différents protagonistes "rencontrés" lors de la lecture.

Ce tome 2 entremêle bien les scènes d’action et d’autres, plus dialoguées. Le récit y est en outre, et à l’occasion, relevé par le spectaculaire des séquences se déroulant lors du conflit russo-japonais, par les apparitions dans les songes de certains personnages (notamment celui du jeune Saito) ou lorsque sont suggérés de manière toute "fantastique" les sentiments animant les personnages s’apprêtant à en découdre avec un interlocuteur qui les aurait "cherchés" (on voit au-dessus de leurs têtes comme celle de « la créature en eux » !!!)…

Au bilan, de nombreuses petites choses sont à prendre dans Satori qui permettent de rester sur l’impression qu’on avait eue lors de la lecture du premier tome et qui nous avait séduits. Une bonne petite série, donc, pour les amateurs éclairés ; un manga à l’européenne à trouver au dojo des Humano !

PS : En prime, dans le cahier supplémentaire, le making of de la couverture de ce tome 2.
 

Par Sylvestre, le 16 novembre 2011

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