SARIA
La porte de l'ange

Orlando, serviteur et protecteur de Saria, a été fait prisonnier par la garde du Doge. Emprisonné, torturé, ses pensées inquiètes vont vers sa jeune protégée qui détient les clés tant convoitées de la porte.
Cette dernière, farouchement déterminée à retrouver celui qui a toujours veillé sur elle, n’hésite pas à se rendre auprès du Major Sirocco, soldat abandonné avec ses frères d’armes, souffrant d’une malédiction qui le pousse à vivre en reclus. Elle requiert son aide contre le Doge.

Par olivier, le 2 juillet 2013

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Notre avis sur SARIA #2 – La porte de l’ange

Torturé, Orlando va finir par libérer le démon qui sommeille en lui depuis qu’il a touché la porte de l’Ange, massacrant les gardes, il s’échappe mais, épuisé, il ne doit son salut qu’à la présence de la Dyle des forçats qui le soustraie à l’acharnement des Fasci lancés à sa poursuite.
Dans ce monde où surnaturel et steampunk cohabitent en une superbe fusion, Saria, farouche et fière, avance vers son destin alors que les différentes parties en présence commencent à peine à entrevoir qui elle est. Saria possède les trois clefs, celles qui ouvrent la porte de l’Ange vers un avenir hasardeux et terrible : l’Enfer, le Néant où le Paradis. Le choix de la clef déterminera le sort de la jeune femme, intrépide et volontaire mais surtout, pense t’elle, libre de sa vie. Mais pour cela il lui faudra trouver la porte, dissimulée aux yeux de tous et surtout conserver les clefs que le Doge et Galadriel souhaitent récupérer par tous les moyens.

L’écriture de Jean Dufaux est toujours aussi magique, son récit nous emporte dans l’histoire au gré des passions des personnages et il sait aller puiser au plus profond de l’âme humaine les plus terribles, les plus viles mais aussi les plus belles émotions, de celles qui donnent de l’épaisseur au récit, qui le densifient.
La puissance évocatrice des dialogues, le rythme soutenu des événements qui tendent tous vers une fin terrible et oppressante font de ce second tome un magnifique opus.
Le tome 1 était dessiné par le grand Paolo Serpieri, le père de Druuna, qui, suite à un problème médical ne pu continuer. Riccardo Federici (La madonne de Pellini) prit la suite et le récit prend alors une toute autre dimension. Federici s’est emparé du récit de Jean Dufaux, l’a déconstruit pour le reconstruire en des cases qui se développent en autant de tableaux magnifiques, on se laisse emporter par l’esthétisme du dessin, somptueux. Les images sont puissantes, le trait d’une précision, d’un réalisme tout à fait fascinant.

Federici à sublimé le récit de jean Dufaux pour en faire un opéra baroque flamboyant.

Par Olivier, le 2 juillet 2013

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