Sarajevo – Tango

Zvonko est engagé par Madame Sylvia pour qu’il retrouve sa fille enlevée par son mari, yougoslave. Zvonko doit donc aller à Sarajevo et tenter d’analyser la situation. Or la Yougoslavie est en pleine guerre, c’est le chaos, les autorités font les sourds d’oreilles et profitent abusivement de la situation, au milieu de ça les habitants vivent dans la peur, prisonniers de leur propre ville et sans cess menacés par les bombes qui tombent, les snipers capricieux. Alors Zvonko est-il au bout de ses peines ?

Par fredgri, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur Sarajevo – Tango

Tout le monde connaît l’histoire, Hermann a écrit cette histoire pour dénoncer la situation intolérable qui sévissait entre autres à Sarajevo ou son ami et agent Ervin Rustemagic restait prisonnier de sa ville et qui communiquait avec Hermann et Joe Kubert par faxe ! Cet album est donc une terrible dénonciation, quelque chose de cru qui fait parfois usage de caricatures, d’absurdité mais qui au fond est cruellement vrai. Personnellement je ne connais pas tout les tenant de ce conflit et je me dis que ce genre d’album ne peut pas faire de mal, on peut le lire de plusieurs façons, tout d’abord comme un pamphlet accusateur, mais aussi comme un récit, une aventure car c’est ce qu’il est aussi ! Hermann utilisait aussi pour la première fois la couleur directe pour un album, jusque la il la réservait pour les couvertures uniquement ! la c’est de la virtuosité à l’état pur, magnifique, on retrouve les faciés des personnages d’Hermann, sa science des éclairages, des angles de vue et de la mise en page. Une œuvre maitresse dans la carrière de ce grand de la BD.

Par FredGri, le 18 janvier 2003

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