SANG ROYAL
Des loups et des rois

Les deux royaumes d’Alvar et d’Honim sont toujours en guerre pour la possession du rocher de Cristal. Alors que les deux armées se font face pour une ixième bataille sanglante, les deux Rois décident de s’affronter en combat singulier afin d’épargner la vie de leurs soldats.
L’intervention de leur prêtre et prêtresse respectifs les amène à considérer une alliance, une paix garantie par une promesse d’union, celle de Vaal, fils du Roi Alvar avec Mara, la fille du Roi Honim.

Par olivier, le 17 janvier 2014

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Notre avis sur SANG ROYAL #3 – Des loups et des rois

Agés de dix ans, le mariage sera célébré pour leurs vingt ans, qu’ils soient d’accord ou pas, car la seule chose qu’ils ont en commun est une opposition violente à cette union.Durant ce temps, les deux royaumes vivent en paix alors que les deux enfants grandissent avec une éducation qui les éloigne de plus en plus l’un de l‘autre.
Le mariage voulu par leurs père et Rois semble aller contre nature, Vaal souffre d’un handicap, chétif, prognathe et affecté d’un pied bot il est loin de l’idée que l’on pourrait se faire d’un Prince guerrier. Mara, quant à elle, grandit en beauté et en force. Experte au maniement de l’épée ou en combat à mains nues, elle s’est juré qu’elle n’épouserait que l’homme qui serait plus fort qu’elle et qui pourrait la soumettre.
C’est un troisième personnage qui va ramener le récit sur un terrain beaucoup moins convenu et nous replonger dans un fantastique sensuel et furieux :Aram, que le Roi Alvar pense être son petit-fils. Elevé par une meute de loups dont il reçutun don singulier, celui de se transformer en lycanthrope et éduqué par un Saint ermite, il possède la beauté et la force sauvage qui lui permettront de prendre une place prépondérante dans la trame ourdie par sa mère.

Un troisième tome au scénario un peu mince et conventionné mais qui laisse à Dongziliu un espace magnifique pour exprimer tout son talent. Cet album est porté par la maitrise graphique du dessinateur qui nous entraine dans un univers fantastique médiéval somptueux. On se laisse envahir par la force et l’énergie qui se dégagent de ses cases, par la fluidité qu’il apporte à la lecture par la précision de son découpage et son travail sur le cadrage qui alterne les plans serrés, superbes tableaux, avec de grandioses scènes de combat.

La vengeance de Sambra, par-delà la mort, continue à se mettre en place.Des fantômes shakespeariens planent sur cette tragédieoù la violence des sentiments consume les héros qui s’affrontent dans une lutte cruelle et sensuelle à la fois.

Par Olivier, le 17 janvier 2014

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