SANG DU DRAGON (LE)
Au-delà des brumes

Une légende raconte qu’un capitaine pirate avait écumé les mers et amassé un trésor colossal grâce à une carte magique.

Deux siècle plus tard, le capitaine Mériadec entreprend de retrouver ce trésor, et pour cela, il capture une Elfe afin de pénétrer dans la forêt légendaire de Scissy où se trouve cette carte.

Mais l’appât du gain est-il la seule motivation de cet étrange pirate ?

Par PATATRAK, le 1 janvier 2001

Publicité

Toute la BD, que de la BD !

Notre avis sur SANG DU DRAGON (LE) #1 – Au-delà des brumes

Tout d’abord un grand bravo pour la couverture que je trouve particulièrement réussie. La séparation entre le visage du capitaine Mériadec paraît presque naturelle. La mise en couleur est splendide, par le contraste entre la partie haute et le portrait.
Tout le jeu d’ombre sur le visage de Mériadec est superbe et pose d’emblée le caractère du Capitaine Mériadec  : Terrible, tenace, sans pitié… et quelque chose dans le regard d’énigmatique, de menaçant (c’est un pirate tout de même). On devine un personnage tourmenté, mystérieux…

Et c’est bien ce que le lecteur découvre au fil des pages.

Toute la trame se construit sur la recherche de cette carte au trésor qui fait tourner plus d’une tête. On s’aperçoit bien vite que l’acharnement de Mériadec pour mettre la main dessus confine presque à la frénésie, mais au cours de l’aventure, on finit par s’attacher à lui  : il y a quelque chose derrière sa persévérance. On découvre que Mériadec a une histoire qui l’a sans doute fait basculer dans la piraterie.

C’est à n’en pas douter ce que le deuxième tome révèlera. Pour ce qui concerne ce premier tome, on entre très vite dans le sujet puisque l’histoire débute par la mise en place de l’expédition pour Scissy. L’action et les diverses péripéties tiennent en haleine le lecteur de bout en bout. Les personnages sont plutôt attachants, malgré leur statut de pirates sanguinaires. Si au début, on a tendance à se ranger du côté des Elfes, on prend rapidement le partie des flibustiers, tant on est intrigué par Mériadec, si énigmatique, et ses motivations.

Les dessins de Guy Michel sont vraiment très bons pour accompagner ce récit celtique. Ils sont fantaisistes à souhaits pour nous plonger dans l’univers des Elfes et rendre fantastique n’importe quelle traversée dans la brume… Et puis quel plaisir pour l’œil, ces pages, voire double-pages pleines ! Le Mont Saint-Michel sortant de la brume est tout simplement magnifique !

Les dernières planches qui nous rapportent un pan du passé de Mériadec sont très réussies et font un tremplin idéal pour la suite.
Une réussite.

Par PATATRAK, le 13 septembre 2005

Publicité