SANG DES PORPHYRE (LE)
Konan

Konan et Gwémon, les deux frères Porphyres, accompagnés de Soizick sont à la recherche du soi-disant trésor amassé par leur ascendant Hyacinthe suite à un usage abusif de son droit de bris. Pour seul indice, une inscription en latin sur son œil de verre leur permet de se lancer sur le chemin de la vérité.
Par ailleurs, une jeune femme aristocrate terrorise la population du petit village breton afin de retrouver le collier que portait la défunte fille du Comte de Rothéneuf lors du naufrage de la Sphinge.
Les deux quêtes qui se déroulent non loin de l’ancien château des Porphyres vont se croiser au risque de réveiller certaines rancoeurs.

Par phibes, le 1 janvier 2001

Publicité

2 avis sur SANG DES PORPHYRE (LE) #2 – Konan

Ce deuxième tome confirme tout le bien que je pensais de cette saga. Balac continue à nous surprendre avec cette histoire de naufrageurs au XVIIIème siècle en Bretagne.

Cette fois-ci, il s’intéresse à Konan et nous découvrons ce qu’il a vécu avant son retour.  Chaque personnage a son propre caractère et sa propre histoire. Le scénario recèle quelques petits trésors. Mais il faut aussi applaudir le magnifique travail de Joël Parnotte. Son dessin et les couleurs sont, pour moi, superbes. Je suis admiratif de son travail et de la façon dont il a "peint" la Bretagne. Son dessin sent la mer, le lecteur a l’impression de la voir bouger lorsqu’il regarde une planche.

Ce deuxième tome saura vous séduire et vous surprendre. Il mérite sa place entre le Moonfleet de Falkner et l’Ile au trésor de Stevenson.
A ne pas rater.

Par BERTHOLD, le 19 septembre 2007

J’attendais avec impatience ce deuxième tome de cette belle série inspirée de l’histoire réelle de la famille De Rothéneuf qui, au XVIIIème siècle, usait de son droit de bris (à savoir la récupération tolérée des rejets de l’océan à la suite de naufrages) d’une façon sanglante.
La recherche des indices concourant à la découverte d’un prétendu trésor d’un côté et d’un bijou familial de l’autre apporte une grande part de mystère à l’intrigue.

Ce tome qui est consacré, comme son titre l’indique, à Konan le fils aîné de l’ancien naufrageur Hyacinthe, lève le voile sur une partie du passé tragique de cet homme déraciné et martyrisé dès son jeune âge. Telle Soizick, on s’apitoie sur son incarcération inique et sur les sévices subis et on craint pour son avenir quant à l’apparition inattendue de ses anciens compagnons de cellule.

Un autre personnage monte en puissance dans ce volume (je ne serais pas étonné que le prochain album porte comme titre son nom) est Hermeline de Rothéneuf qui nous apparaît comme une femme mystérieuse et déterminée quant à la récupération d’un pendentif de famille. La raison de cet acharnement n’est pas décrite dans « Konan » et le sera certainement dans le tome suivant. De plus, le lien susurré en fin de récit subsistant entre les familles De Rothéneuf et Porphyre grossit l’intrigue en cours et excite d’avantage notre curiosité.

Chapeau bas pour Joël Parnotte et pour son travail exemplaire. Ce dernier produit des dessins d’une qualité qui peut faire référence en matière de proportions, de réalisme et d’énergie. La féerie des côtes bretonnes emplies d’écueils sculptés dont il est le représentant graphique nous éclabousse agréablement comme la vague écumante sur le rocher. Les plans en plongée directe ou en contre-plongée tel le château des Porphyre sont d’une efficacité parfaite. En un mot, j’accroche !

Le sang des Porphyre est  maudit et malheureusement il faudra attendre le prochain tome pour trouver les réponses à chaque question qu’on est en droit de se poser. 
L’attente va être terrible, fi dam doué !

Par Phibes, le 14 septembre 2007

Publicité