SANG DES PORPHYRE (LE)
Hermine

Konan, Gwémon et Soizik continuent de s’aventurer dans l’antre du Kornik. Ils sont poussés par l’idée de trouver le trésor des Porphyre. Ils tombent sur l »abbé Lacallonge qui est pris dans la vase et s’y enfonce, il leur demande un coup de mains. Au départ, ils ne bronchent pas, jusqu’à ce que l’abbé leur dise que Konan n’est pas le vrai Konan. Gwémom va donc tenter de le sauver.
Korentin, quant à lui, se rend chez son cousin. Il va lui avouer pourquoi il a tué Rozen. Son cousin lui dit de partir.
Hermine, elle, est prise au piège chez Yvon qui la torture.
Et sur la plage, un autre drame se joue…

 

Par berthold, le 22 avril 2010

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Notre avis sur SANG DES PORPHYRE (LE) #4 – Hermine

Hermine conclut donc le premier cycle de la saga des Porphyre. Lorsque j’avais entamé cette série, j’ai toujours pensé que la série serait en 4 tomes. Mais finalement, elle ouvre de nouvelles perspectives, au vu de la fin de ce tome.

Balac ne va pas vous laisser le temps de souffler avec cet opus mené tambour battant. Il y a de l’action à chaque page, un drame s’y joue aussi. Certains personnages principaux vont connaître un funeste destin, d’autres vont avoir droit à un nouveau départ.
J’ai trouvé vraiment très bien écrit, très bien monté ce tome 4. Balac a su mélanger les différentes intrigues et arriver à la fin à ce que tout se regroupe pour un bon final. La tension monte du début à la fin. Le mystère reste entier aussi jusqu’aux dernières pages.
Cette série est une grande série, un très beau drame. Les amateurs de ce genre de récit, de flibusteries, de naufrageurs, de familles seront comblés.

Mais une des forces de cette série, c’est le magnifique dessin de Parnotte. Il fait ressortir l’émotion, il fait ressortir l’ambiance, le drame à chaque page. Son graphisme est d’une réelle beauté. Il faut voir les scènes de mer, ou lorsque le bateau est bloqué sur les rochers et ce moment où les naufrageurs s’en approchent. Du grand art !

J’ai déjà comparé le Sang des Porphyre au Moonfleet de Falkner. Cette série mérite bien sa place parmi les chefs-d’œuvre de ce genre.

Vivement le prochain cycle !

 

Par BERTHOLD, le 22 avril 2010

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