SANCTUAIRE GENESIS
Première Partie

Sanctuaire est une oeuvre importante, majeure de la bande dessinée sorti en trois tomes puis en intégrale aux Humanoides Associes. Ce Sanctuaire a été crée par les auteurs Xavier Dorison et Christophe Bec.
Depuis quelques années, on entend parler de suite ou de préquelle. Il y a bien une expérience avec Sanctuaire Redux par Betbeder, Crosa et Rossetto, il y a quelques années. Aujourd’hui, sort Sancuaire Genesis, la préquelle, d’après une histoire de Christophe Bec écrite par Philippe Thirault et illustrée par le compère de Bec sur divers titres comme Prométhée, Sarah ou encore Carthago Adventures : Stefano Raffaele.

Le récit nous entraine en 1220 après Jésus-Christ avec cette introduction nous montrant le combat perdu d’avance de chevaliers teutoniques contre cette créature diabolique ! Nous nous retrouvons ensuite en 1934, toujours en Syrie, pour assister à la prise d’un lieu de fouille archéologique par les nazis !
Le récit est prenant et intriguant ! Les auteurs nous ont fait faire connaissance avec les différents protagonistes. Pour l’instant, il n’y a pas vraiment de personnes n’ayant rien à se reprocher. Chacun a son côté obscur ! C’est la femme du professeur Delorme qui, d’ailleurs, cachait bien son jeu !
Le mystère s’installe. Le récit bascule vite dans l’épouvante. On sent que le mal est tout autour du campement ! Et qu’il attend son heure. L’intrigue devient vraiment flippante. Thirault sait y faire pour nous plonger dans l’angoisse !

Quand à Raffaele, on connait les prédispositions de l’artiste pour ce genre de récits depuis ses collaborations avec Bec. Là encore, il arrive à nous plonger dans l’épouvante grâce à son dessin toujours aussi efficace ! Ce que je regrette un peu, c’est qu’il ne nous donne pas quelques planches assez spectaculaires et percutantes.

Cette première partie de Sanctuaire Genesis est une bonne surprise, que les amateurs de Sanctuaire ne rateront sous aucun prétexte !
Découvrez à nouveau l’un des secrets du Sanctuaire avec cette genèse.

Par BERTHOLD, le 22 juin 2015