SAMURAÏ
Ririko

Sayuri et Takeo sont sur les chemins, arrivés près d’un village, ils sont attaqués par une bande de pillards qui leur vole leurs maigres biens.
Accueillis par la famille de la jeune Ririko, ils reprennent quelques forces avant de reprendre leur longue route. Mais c’est bien dans ce petit village qu’à nouveau ils vont devoir faire preuve de leurs talents.

Par olivier, le 9 décembre 2015

Notre avis sur SAMURAÏ #10 – Ririko

Jean François Di Giorgio nous entraine à nouveau dans ce japon médiéval où le bien et le mal, le noble et l’ignominieux se livrent une perpétuelle bataille où la bravoure du samurai et son sens du devoir et de la juste cause doit être plus forte que l’appât du gain ou du pouvoir qui anime nombre de leurs concitoyens.
Le scénariste centre l’histoire sur une jeune fille, Ririko qui allie deux talents exceptionnels, elle sculpte de magnifiques statuettes et rêve de devenir la meilleure sabreuse de la région. Pour cela elle s’entraine avec ardeur depuis des années, sans parvenir à être considérée par le maître du Dojo comme pouvant être une candidate apte à tenir tête au champion actuel. Dans ce village, dominé par le Dojo, des paris et des dettes génèrent d’étranges trafics qui se déroulent, très discrètement, autour d’une statuette pour laquelle on n’hésite pas à tuer.
Takéo va se retrouver, bien malgré lui, entrainé dans les méandres tortueux de ces intrigues et, pour prendre la défense de la jeune Ririko devra faire appel à tout son talent de samurai.

Une écriture énergique qui ne relâche pas la tension tout au long des planches, un récit rythmé qui une nouvelle fois laisse la part belle aux combats.
Cristina Mormile qui était aux cotés de Frédéric Genet pour les Samurai Légendes, prend ici la main en solo sur le dessin avec une belle maitrise du rythme de l’histoire et du geste des protagonistes. Sous son crayon, le récit coule avec fluidité et dynamisme tout en insufflant aux personnages une réelle personnalité.
Il n’est certes pas évident de reprendre des personnages qu’un autre dessinateur a fait vivre avec talent, mais le passage de témoin se fait sans rupture et, sans faire du Genet, Cristina Mormile a su garder tout à fait intacte l’atmosphère de Samurai.

Par Olivier, le 9 décembre 2015

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