SAMURAÏ
Ogomo

Takéo et son frère Akio sont prisonniers, enfermés dans des cages, plongés jusqu’au cou dans une eau nauséabonde. Persuadé que leur dernière heure est proche, Akio révèle alors à son jeune frère toute la vérité sur leurs parents.

Par olivier, le 30 juin 2014

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Notre avis sur SAMURAÏ #9 – Ogomo

Ce nouveau tome de Samurai, aux éditions Soleil, est l’occasion de plonger à nouveau au cœur des intrigues de palais, dans ce Japon que l’Empereur tente par tous les moyens d’unifier en se heurtant aux puissants chefs de guerre locaux qui refusent de voir leurs pouvoirs aliénés.
Diplomatie, corruption et meurtres, lorsque les deux premières approches échouent, sont les maitres mots de la politique impériale. Pour mener à bien son dessein, l’empereur s’était entouré, il y a de celà quelques années, d’une troupe d’élite, les deux cent Kamis, menés par le père de Takéo et Akio.
La traitrise de Jiromura aura finalement eu raison de la fidélité de ce grand samurai exécuté avec son épouse.
Mais, l’heure des comptes a sonné et la vengeance sera à la hauteur de la traitrise et du mal qu’elle a engendré.
Alors que l’Empereur découvre que des malversations financières sont savamment organisées depuis des années et que des sommes considérables sont détournées par son ministre des finances, Takéo et Akio, dans leurs cages d’infortune, se voient proposer une alliance par Ogomo. Ce dernier semble également avoir de violents griefs à l’encontre de son ancien maître.

Jean François Di Giorgio, qui maitrise totalement son scénario, fait une nouvelle fois preuve de son talent à relancer l’intrigue, faisant de chaque tome de cette grande fresque un petit bijou d’aventures.
De planche en planche, nous allons de surprises en rebondissements et tout ce qui semble acquis se retrouve subitement remis en question. Aucun essoufflement, le plaisir reste intact

Frédéric Genet est toujours aussi inspiré par ce Japon médiéval et la vie qu’il insuffle à ses personnages, les sentiments qu’il nous fait partager sont au plus proche de l’humain.
Aussi à l’aise dans les scènes intimistes que dans le grand spectacle, il apporte au scénario une vraie plus value de réalisme et d’aventure.

Par Olivier, le 30 juin 2014

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