SAMURAI LEGENDES
L'échange

Une nouvelle mort violente vient altérer la journée de Kaori-San chef d’un canton de province. Un jeune homme a été retrouvé exsangue, tout comme le furent cinq autres jeunes gens avant lui. Devant l’inefficacité de son représentant, le Gouverneur dépêche sur place son meilleur limier afin d’arrêter le coupable. Dans un village où chacun peut soupçonner l’autre de ces crimes, l’enquêteur du Gouverneur devra tenir compte de la belle Geisha Masago qui semble liée à ces meurtres sauvages.

Par olivier, le 15 décembre 2013

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Notre avis sur SAMURAI LEGENDES #2 – L’échange

 Laissant temporairement de côté Furiko, Jean François Di Giorgio introduit deux nouveaux personnages, une Geisha et sa servante. Installées récemment dans le bordel du village, elles ne tardent pas à attirer l’attention de Dosan-San, le délégué du Gouverneur.
Dame Masago, fort belle, admirable danseuse et envoutante tentatrice, semble aussi fort douée dans l’art de la manipulation, sa servante, plus discrète dans son rôle, s’avérera aussi plus frénétique dans le maniement du sabre.
Derrière leur masque de raffinement et de prostitution à peine voilé, les deux jeunes femmes, de passage dans ce village, sont en route pour une destination qui ne sera dévoilée au lecteur qu’à la fin de l’album. Di Giorgio nous maintient dans un thriller mouvementé où les différents protagonistes s’agitent autour des meurtres.
L’enquête policière qui sert de trame de fond à ce second opus, de facture classique pour un thriller, gagne toute sa saveur par ses personnages hauts en couleurs, à la personnalité finement étudiée.
Si le lecteur peut être un peu dérouté à la lecture des premières planches, on se demande pourquoi le scénariste nous entraine dans ce village et ce qui raccroche ces personnages et ces dramatiques événements à la série, on se laisse vite prendre dans le rythme de la lecture et cette approche détournée permet de poser les caractères des deux principales protagonistes.
Une pause, mouvementée certes, mais qui annonce le prélude de la guerre promise par Akuma une fois les trois sœurs réunies.

Le dessin de Mormile est toujours aussi précis, expressif dans les émotions qu’elle insuffle aux personnages et intense dans le rythme de l’action. C’est un album où les personnages sont en perpétuel mouvement et il y a une telle fluidité et une telle énergie dans son trait qu’on s’accroche aux personnages et qu’on partage avec eux ces quelques jours parsemés de cadavres.

Par Olivier, le 15 décembre 2013

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