SALVATORE
Retour à Brest

Salvatore et la petite chose poursuivent tant bien que mal leur quête amoureuse, direction l’Amérique du Sud afin de retrouver la belle Julie. Mais cette quête est légèrement interrompue avec la prise en auto-stop d’une jeune demoiselle (qui n’avait pas laisser indifférent Salvatore) qu’ils emmènent alors à Vienne, retrouver elle aussi son amoureux, un berger allemand, photographe de mode. Pendant ce temps là Amandine, en compagnie d’un détective privé, part à la recherche de François, son treizième porcelet toujours introuvable. Et les douze autres? Oh, eux, ils se débrouillent…

Par Placido, le 6 octobre 2010

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Notre avis sur SALVATORE #4 – Retour à Brest

Quel plaisir de retrouver Salvatore, ce garagiste de l’amour, à bord de sa grandiose Julie-Mobile, véhicule de l’amour dans lequel est confortablement installée cette jeune et belle auto-stoppeuse qui sèmera la zizanie entre les deux compagnons de route. Ces derniers sont toujours en Europe et l’histoire pourrait commencer à tourner en rond, mais Nicolas De Crécy nous propose toujours de nouvelles trouvailles scénaristisques drôles et ingénieuses. Il s’agit par exemple du journal intime de Salvatore, assez hilarant et remplaçant la voix off. Et puis la relation entre le chien et son minuscule compagnon (dont on ne sait s’il est véritablement humain) qui, même si elle reste basée sur un mépris total de l’un pour l’autre (Salvatore ne lui trouvant qu’un côté pratique) va être amenée à évoluer et se renforcer. D’ailleurs, ce tandem, une fois délesté de la belle inconnue, va reprendre une place de choix dans le récit et ceci pour notre plus grand bonheur.

L’humour décalé de De Crécy est aussi très présente sur les autres pans de l’histoire, entre les douzes petits porcelets ultra-prolifiques pécunièrement parlant, et leur mère, Amandine, accompagnée du détective privé Jean-Louis Jean se déguisant en gothique pour infiltrer le milieu et espérer retrouver François, son petit porcelet perdu. C’est juste jubilatoire !

On ressortira de cet album avec plus de questions, du fait d’un plus grand nombres d’éléments prêts à perturber les quêtes de nos héros. En effet, le retour à Brest ne s’est pas tout à fait passé comme prévu et ça dérape un peu côté communauté gothique. Et que va-t-il pouvoir se passer du côté de François, pris dans les filets maternelles d’une chatte adolescente et dont les parents ne supportent pas la présence du petit cochon…

Côté dessin, c’est toujours aussi bon et efficace. Un trait très fin bien particulier, volontairement "gribouille" surmonté d’une colorisation de qualité signé Walter.

Toujours aussi sucré, ce Retour à Brest s’avère être une parfaite friandise, à laisser fondre sur la langue car elle pétille et fait du bruit ! Vivement la prochaine !
A découvrir pour tous les amoureux de Nicolas de Crécy, et à tous ceux qui n’ont pas peur de passer un bon moment…

Par Placido, le 6 octobre 2010

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