SALLY FORTH
J'aurais mieux fait de me taire

(Traduction de la première moitié des strips de Sally Forth parus dans les Overseas Weekly entre juillet 71 et avril 74)
Sally Forth est la seule recrue féminine de la troupe militaire commandée par le lieutenant Q. P. Dahl. D’ailleurs le rôle de Sally se borne assez vite à n’être qu’une belle potiche qui attire le regard des ennemis pendant que ses camarades en profitent pour déjouer leurs plans ! Cependant, après une mission périlleuse qui s’est terminée par un naufrage, toute cette troupe se retrouve capturée par le capitaine Meno, un savant fou allemand qui vient d’inventer une fusée révolutionnaire. Il décide d’ailleurs de tester la dite fusée avec Sally et part donc vers Mars. Une fois arrivée là-bas Sally rencontre Snork, un extra terrestre qui va revenir avec elle sur Terre. En attendant il lui fait visiter la planète…

Par fredgri, le 10 mai 2014

Notre avis sur SALLY FORTH #1 – J’aurais mieux fait de me taire

C’est difficile de vraiment résumer Sally Forth car d’une part ça part réellement dans tout les sens, on se demande vraiment si Wood avait simplement l’intention de scénariser son strip, mais en plus tout est une nouvelle fois prétexte pour déshabiller la belle blonde aux formes très avantageuses !
Mais en contre partie, ce qu’il faut souligner c’est que même si Wood part sur du scénario en roue libre il peaufine particulièrement ses cases, livrant certainement l’un de ses boulots les plus barrés. Beaucoup de détails dans cette œuvre qui fait le pont entre sa période Mad, ses Cannon et ses récits plus sérieux chez les EC Comics dont parfois on se demande s’il ne s’agit pas ici d’une parodie (et tout y passe, de la SF aux récits de guerre, du strip d’aventure (Flash Gordon…), les super héros etc.

Toutefois il convient d’insister sur l’incroyable énergie presque jouissive qui se dégage de ces planches, frôlant parfois l’hystérie pure ! Wood y déborde d’énergie, précipitant son héroïne dans toutes les situations possibles, du gros fantasme de bédéphile, à l’état pur !

Toujours est-il que se plonger dans les aventures de Sally Forth c’est avant tout retrouver un artiste au sommet de son art qui se libérait des contraintes éditoriales, alors qu’il avait derrière lui un parcours particulièrement prestigieux qui pouvait lui ouvrir toutes les portes !
Mais quel plaisir aussi de se laisser entraîner dans ces aventures complètement délirantes, même si on a tout de même tendance progressivement à oublier de quoi ça parle !!!

Il y a tout de même un truc qui me turlupine, les strips qui datent de 1971/72 sont datés sur les planches de 1976, s’agit-il de versions remaniées ? A voir !

Très conseillé pour les fans du maître !

Par FredGri, le 10 mai 2014

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