SALE BETE
On ira tous au Charadis

 
Bestiole se faisait un malin plaisir de pourrir la vie de son petit monde, mais il allait devoir reconnaître qu’il y avait pire que lui. Les chats, emmenés par Clarky, étaient en effet passés à la vitesse supérieure dans leur projet de régner sur l’espèce humaine…

Un poil jaloux, le hamster raté va tenter à son tour de fédérer ses semblables dans un but similaire mais en vain. Jusqu’à se retrouver un beau jour à faire capoter une mission d’extrême importance conduite par les chats, au risque de passer pour le sauveur des humains qu’il déteste pourtant !
 

Par sylvestre, le 16 avril 2013

Notre avis sur SALE BETE #2 – On ira tous au Charadis

 
La preuve n’est plus à faire : si Bestiole, avec ses défauts de conceptions, nous apparaissait terriblement méchant, d’autres produits issus de la Factory pouvaient l’être tout autant ; avec ou sans bug de fabrication. Les humains ont donc du souci à se faire ! Jusque là, toute inversion de rôles semblait impossible à ces derniers. Or, dans ce tome 2, on voit clairement le degré de dangerosité qui peut être atteint et mesurer le iota qui sépare le monde tel qu’il est du monde dont rêvent les ambitieux chats.

Bestiole est dépassé. Est-ce l’amorce d’un virage qui va nous en faire un « animonstre » plus sympathique ? Plusieurs éléments sont en tout cas là qui vont dans ce sens : le fait qu’il ait déjoué les plans de Clarky et de ses sbires, d’une part. Mais le fait aussi qu’il ait pu s’éprendre d’une autre créature-erreur dénommée Poupette. Eh ouais, tiens… Bestiole aurait-il un cœur plus gros qu’on ne pouvait l’imaginer jusqu’ici ?!

Menée tambours battant et boostée par un dessin acidulé et des personnages délirants, cette uchronie loufoque est au poil, à apprécier par tout, petits et grands.
 

Par Sylvestre, le 16 avril 2013

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