SACREE MAMIE (UNE)
Tome 8

 
Le pauvre Akihiro ne sait pas trop comment accueillir la nouvelle : sa mère va venir lui rendre visite, ce qui devrait le rendre heureux, mais leur rencontre ne va pas durer plus que douze minutes, sur le quai de la gare…

Sa grand-mère a promis à Akihiro de lui acheter un blouson, mais l’argent va lui manquer. Elle réussira malgré tout à en dénicher un à bas prix, avec des inscriptions dessus, comme Akihiro le souhaitait…

A l’école, l’homme de service a le chic pour retrouver les devoirs mal notés que Akihiro et Nanri s’efforcent de cacher. Voulant en récupérer certains en salle des professeurs, les deux garçons vont devoir composer avec le tour de garde nocturne de leur professeur d’anglais et avec la rumeur (qu’ils alimentent eux-mêmes) disant que l’établissement est hanté !

Un typhon va traverser le village, rappelant aux paysans leur pauvreté mais également leur volonté de fer.

Akihiro n’est pas très bon élève. Il est cependant sollicité par ses camarades qui lui demandent des conseils en mathématiques. Sauf que la méthode qu’emploie Akihiro pour lui ne fonctionne pas forcément aussi bien pour les autres !

Qu’est-ce qu’être radin ? Qu’est-ce qu’avoir du cœur ? Au village, Akihiro va être témoin de certaines scènes qui vont lui permettre de se forger son propre avis sur la question.

Un colis est arrivé chez Akihiro et sa grand-mère, avec dedans un énorme saumon très appétissant. Or, l’adresse du destinataire était illisible sur le colis, la grand-mère d’Akihiro, pleine de principes, refusera de le cuisiner tant que le vrai destinataire ne s’est pas présenté ! Au risque que ce soit bien à elle qu’il a été envoyé et qu’elle le laisse pourrir à force d’attendre…
 

Par sylvestre, le 10 mars 2014

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Notre avis sur SACREE MAMIE (UNE) #8 – Tome 8

 
Sept récits courts indépendants composent ce huitième tome de la série Une sacrée Mamie. On voit réapparaître dans l’un d’eux Messieurs James et Suzuki rencontrés dans la première histoire du tome précédent : c’est une surprise assez inhabituelle étant donné qu’ils sont des seconds rôles étrangers au village où vit Akihiro, contrairement à des seconds rôles plus régulièrement convoqués comme par exemple l’instituteur.

Comme les volumes qui ont précédé, ce huitième opus porte haut les nobles valeurs véhiculées depuis le début dans ce manga, ce qui n’empêche pas l’humour d’y avoir une bonne place, ne serait-ce que parce que les héros principaux sont majoritairement des enfants et qu’alors, forcément, leurs bons mots et autres disputes sont là pour amuser la galerie ! Cela dit, on notera que dans la deuxième petite histoire de ce tome 8, un gag est amené différemment que d’ordinaire : c’est le gag amené par le macaron cousu sur le blouson que Akihiro va se faire offrir. Dessus est inscrit un mot en anglais, et le jeune garçon ne comprendra pas ce qu’il veut dire. Il va donc demander à son professeur d’anglais de lui traduire et en saura ainsi la signification… sans toutefois qu’au lecteur soit donnée cette traduction !!! Si le mot en anglais est très courant, il ne posera pas de problème à ceux qui lisent l’anglais. Par contre, il demandera aux plus jeunes des lecteurs (qui sont le cœur de cible) de faire l’effort d’aller voir eux-mêmes dans leur dictionnaire ou sur internet. Ce qui est « sympa », car alors, ils prendront la pleine mesure du gag et pourront s’imaginer la tête qu’aura faite Akihiro en comprenant le fameux mot ; ce qui leur assurera à eux aussi sans nul doute un sourire de plus !

Avec ce tome, Une sacrée Mamie reste cette série très touchante qu’elle est depuis son tome 1. Chaque histoire est très bien conçue, rythmée, équilibrée, dessinée… et donne à réfléchir sur leur condition à nos chères têtes blondes qui vivent à l’heure d’internet et des smartphones loin du Japon rural d’Akihiro.

Superbe !
 

Par Sylvestre, le 10 mars 2014

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