RUISTRE (LE)
Dame Aurimonde

Messire Léodovin donne l’assaut avant l’aube pour prendre la forteresse de Montorgueil. Passée la surprise, les gens de Montorgueil se re-saisissent, se défendent et réussissent à se replier dans le donjon, contraignant ainsi les attaquants à tenir un siège. La tournure des événements laisse un peu de temps aux assiégés ; temps qu’il faudrait mettre à profit pour aller avertir le Comte de Foix. C’est Dame Aurimonde elle-même qui s’impose comme volontaire pour cette mission. Ce qu’elle n’avait pas prévu, c’est que le Comte de Foix est parti pour Toulouse… Elle est donc accueillie par le bailli du Comte, le maître des lieux en l’absence de son supérieur. Celui-ci se moque éperdument de la requête de la châtelaine, bien plus concentré sur la manière de la mettre dans son lit que sur les moyens de l’aider.

Pendant ce temps, Foulques le Ruistre se remet de ses blessures. Il doit la vie au moine ermite qui l’a recueilli et accepte de le suivre quelque peu dans ses pérégrinations, le temps de recouvrer parfaite santé.

Petitus, qui ne sait pas que son maître le Ruistre est toujours en vie, prend, de son côté, du galon dans les rangs d’Arbrissa la Perfide.

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur RUISTRE (LE) #2 – Dame Aurimonde

Comme le titre de ce tome 2 l’indique, le Ruistre et Petitus passent au second plan pour laisser la part belle au personnage de Dame Aurimonde. En effet, les deux premiers cités sont entre parenthèses : l’un pour « arrêt maladie », l’autre pour « période d’essai » !   : -)

On comprend bien que beaucoup de choses seront conséquence de cet état de fait : le Ruistre doit cohabiter avec l’ermite qui a un caractère radicalement opposé au sien et Petitus, qui a toujours été au service d’autrui, accède à un rang où il peut prétendre à un certain respect.

Dame Aurimonde, de la même manière, a quitté ses atours de châtelaine et se voit redescendue au rang de la plus démunie des paysannes. Les personnages se façonnent, au gré des événements qu’ils traversent, ce qui nous attache beaucoup plus à eux et qui fait grandir l’intérêt qu’on porte à leurs aventures.

Sur fond de quoi l’intrigue aiguise toujours plus notre impatience de connaître la suite. On note ça et là des détails qui sont autant de probables clés pour les futurs dénouements des diverses situations (l’échappée discrète de deux gens de Montorgueil pendant l’assaut, par exemple).

Bref, on joue à deviner la suite. C’est bien là un indice comme quoi on est conquis par ce bijou de la BD médiévale !

Par Sylvestre, le 21 septembre 2005

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