RUBINE
96 heures

Rubine, c’est une femme-flic, genre Soda au féminin, expéditive, pas la
langue dans sa poche et efficace. Cette fois-ci (je connais peu les
précédents épisodes), v’là-t-y pas qu’elle se retouve dans une histoire de
cambriolage qui s’est conclu sur une victime, retrouvée assommée dans
l’appartement du maire de New-York – ou est-ce Chicago ?…
    Et là, surprise… Les enquêteurs découvrent que la victime n’est autre
qu’une meurtrière, condamnée à mort douze ans auparavant, et officiellment
décédée dans un accident d’avion.
    Passé le choc de ce coup de théâtre, Rubine retrouve la suspecte,
accepte d’entrer en matière avec elle, qui lui raconte une histoire bien
étrange… Elle a vu sa victime de l’époque (un beau jeune homme
curieusement affublé d’un nom passe-partout, John Smith) vivante, pas plus
tard que la veille, à la télévision. Elle supplie Rubine de lui laisser un
délai pour démêler l’histoire… Rubine qui lui accordera 96 heures,
curieuse d’en savoir plus sur ce qui commence à ressembler à un complot.
    Mais on n’en a pas fini, avec les coups de théâtre…

Par SuperFox, le 1 janvier 2001

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2 avis sur RUBINE #8 – 96 heures

Un petit commentaire du dernier Rubine, que j’ai lu par curiosité, pas
franchement attiré par le dessin qui annonçait une certaine époque (révolue
?) de la BD.
    …eh bien, je dois dire que j’ai été surpris en (très) bien !
Une histoire tout en flashbacks subtils, qui malgré un aspect un petit
peu rocambolesque reste très bien articulée (entre passé et présent) et
assez crédible, s’achevant qui plus est sur une note très émouvante. La
construction scénaristique est digne d’un maître (Mythic, arrêtez-moi si je
me trompe, a scénarisé des « Alpha », non ?), et on se prend au jeu comme pas
permis. L’intrigue est un vrai régal !
    Un excellent opus, même si certains se laisseront rebuter par la facture
tout à fait classique du dessin – qui reste efficace.

Par SuperFox, le 29 septembre 2002

Rubine est une excellente série qui mérite un plus grand succès.

Jean-Claude Smit le Bénédicte (Mythic) est effectivement un grand scénariste, la précision des ses scénarii (sur Alpha, Halloween Blues ou Rubine) n’est plus à démontrer. Il adore manipuler les poncifs et c’est un régal de se laisser avoir. A noter que Walthéry ne participe au dessin que de façon très lointaine, c’est Dragan Lazarevich (De Lazare) qui a la destinée graphique de cette « Lady Blue » dessinée fort sympathique.
96 heures est l’un des meilleurs de la série !

Par Séb H, le 16 août 2004

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