ROYAUME DE BOREE (LE)
Tristan

Fin 1999, le professeur Kleinkrutzwald a eu de nouvelles informations concernant le "petit homme" et l’histoire des Pikkendorff, grâce à un livre : "Lozenges and Stars" du sénateur Souzda. Ainsi, il a retrouvé la trace de ce "petit homme" lorsque Napoleon allait quitter Moscou en flammes et que le général Tristan de Pikkendorff, le petit-fils de Frantz, qui avait servi avec honneur et bravoure l’empereur, à la tête d’une brigade de Valduzia, devait faire route vers chez eux pour affronter les russes qui menace de représailles le Grand-Duché de Valduzia…

 

Par berthold, le 10 mai 2014

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Notre avis sur ROYAUME DE BOREE (LE) #3 – Tristan

Tristan, le troisième volume du Royaume de Borée, second cycle de la saga Pikkendorff, conclut cette aventure.
Jacques Terpant qui nous a enchanté depuis le premier tome de Sept Cavaliers (qui constitue le premier cycle de la saga Pikkendorff), adapté de l’oeuvre de Jean Raspail, met un terme à cette aventure avec un tome fort réussi, magnifique et dont nous aurions aimé en lire plus.

Tristan se focalise sur la personnalité du fameux "petit homme" que nous croisons à diverses périodes de l’histoire des Pikkendorff. Ainsi, nous nous retrouvons lors de la période napoléonienne, lors de la retraite de Russie avec le devoir du général Tristan de Pikkendorff qui, avec sa brigade, doit rentrer dans son pays pour éviter la représaille des russes. Nous assistons à un terrible affrontement entre son armée et une troupe de cosaques bien plus nombreux. Puis, Jacques Terpant, par le biais du professeur Kleinkrutzwald nous raconte un pan de l’histoire du chemin de fer, en 1873, avec le rapport de l’ingénieur de la compagnie la Transboréal, avant de nous entrainer à la fin de la seconde guerre mondiale pour nous présenter l’action de la doctoresse et capitaine Véra de Pikkendorff. Et à chaque fois, le "petit homme" est bien là, jouant un rôle important. Mais ce troisième tome s’intéresse surtout au professeur Kleinkrutzwald dont nous apprennons l’histoire et les origines.
Terpant signe là un récit touchant et chargé émotionnellement. Un récit fort et poignant.

Graphiquement, il réalise une nouvelle fois un travail remarquable. Son trait n’a jamais vacillé. Il a toujours su garder le cap et nous offrir des planches d’une rare beauté. Les paysages sont magnifiques. Il nous offre aussi des moments forts ou spectaculaires comme avec la bataille entre la Brigade de Pikkendorff et les cosaques. Les couleurs font partie intégrante du récit. Jacques Terpant sachant associer avec talent chaque teinte au ton de l’histoire.

Tristan conclut en beauté la saga Pikkendorff. En attendant de le retrouver lors de son prochain projet, je vous invite, si ce n’est déjà fait, à vous plonger dans la saga Pikkendorff. Une aventure et une lecture différente et passionnante.

 

Par BERTHOLD, le 10 mai 2014

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