ROYAL AUBRAC
Tome 1

Le Docteur Raynald s’occupe du très moderne Sanatorium du Royal Aubrac. Jeune étudiant aux Beaux Arts, François-Alexandre Peyregrandes, tuberculeux de 21 ans, va se faire soigner dans l’institut spécialisé.
Il y rencontre Warren qui lui fait découvrir les lieux, puis une superbe créature, fragile, faible et malade dont il tombe amoureux.
Dans le bâtiment, c’est le froid qui règne, au milieu des odeurs de médicaments…

Par aub, le 7 novembre 2011

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Notre avis sur ROYAL AUBRAC #1 – Tome 1

Lorsque Christophe BEC avait commencé à nous donner quelques infos sur son blog concernant Royal Aubrac, il écrivait qu’il allait nous surprendre. C’est réussi.
Cet auteur, connu principalement pour ces Bandes Dessinées d’horreur, de fantastique et de SF, nous offre un album d’une toute autre veine.
La vie au sanatorium de Royal Aubrac est des plus terribles. Entre la mort qui rode dans les couloirs, les courrants d’air qui nous glacent littéralement l’échine, et cette ambiance blafarde et froide, Christophe Bec réussi, avec brio, à nous faire vivre la descente aux enfers de François-Alexandre Peyregrandes, jeune homme frêle aux épaules fines et au teint blème.
Avec talent, Christophe Bec pose son décors, ses personnages et son ambiance. Même si certains passages sont un peu longs, la narration est d’une grande réussite. La voix off de François-Alexandre apporte une vraie ampleur au récit, partageant avec le lecteur les moments de sa fin de vie.
Récit intense, émotion grandissante, sentiments humains, moments de partage et regards confondus, la sensiblité des différents personnages donne une leçon de survie.
Le travail de Nicolas Sure s’affirme et, grâce à la beauté de son trait, il apporte une finesse supplémentaire à la douceur du personnage de François-Alexandre. Ces cases parfois presque nues, sans aucun détail ou presque, permettent de jouer avec les couleurs pales et accentuer ainsi l’aspect froid des lieux. Les deux auteurs avaient déjà travaillé ensemble sur Wadlow, et leur complicité apporte une ampleur supplémentaire à la réussite de cet album.

Par AUB, le 7 novembre 2011

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