Roncevaux

777. Les saxons ont été soumis. Au château de Paderborn, en Westphalie, Charlemagne fête l’évènement. Solaïman Ibn-Yaskan Ibn-Arabi, gouverneur de Saragosse, vient lui demander son aide pour se débarasser d’Abn Al-Rahman, ce qui changerait la donne dans la peninsule ibérique. Charlemagne accepte et part avec sa grande armée, en direction de l’Espagne. Sur place, les choses se compliquent. Le roi des francs commet des erreurs, ce qui l’oblige à quitter le pays. Mais le retour n’est pas une partie de plaisir…

Par berthold, le 29 octobre 2018

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Notre avis sur Roncevaux

Les editions du Long Bec continuent de publier, sous forme d’intégrale, l’oeuvre de Palacios, le dessinateur de la série Mac Coy (Dargaud).
C’est une belle idée que de faire connaitre à nouveau le travail de cet immense artiste espagnol décédé en 2000. On connait son style graphique, la puissance de son trait et ses couleurs vives.
Roncevaux permet de retrouver ce récit, ainsi que Garin, un court récit inédit en album et qui fut publié dans Pif Gadget en 1977.

Roncevaux. Vous connaissez ce nom, forcément, puisque vous l’avez vu dans vos livres d’Histoire.
Roncevaux, ou Orreaga en basque ou encore  Roncesvalles en espagnol et officiellement une commune en Navarre, dans le nord de l’Espagne. Ce lieu est connu pour sa célèbre bataille où Roland, chevalier de Charlemagne y trouva la mort avec hommes, le 15 août 778. Il tomba dans une embuscade et se battit jusqu’au bout, sonnant dans son cor pour appeler des renforts. Ces francs furent massacrés par de fourbes basques. Ca, c’est ce que disent les livres d’Histoire, mais qu’en est il de la vérité ?

C’est ce que nous raconte Antonio Hernandez Palacios dans ce magnifique ouvrage, nous décrivant la vérité.
Ainsi, nous apprenons pourquoi Charlemagne et sa grande armée traversa les Pyrénées et comment ils se comportèrent de l’autre côté de la frontière. De ce fait, ils éveillèrent la colère des basques, aidés par des maures qui avaient été trahis par Charlemagne.
Nous sommes témoins de la façon dont tombèrent les hommes de l’arrière-garde de l’armée de Charlemagne et comment fini Roland.
Ici, pas de personnages principaux, Palacios s’intéresse à un couple de fermiers basques, avec qui nous suivrons ces évènements.
C’est tout simplement magnifiquement raconté, et graphiquement, le talent de Palacios éclate sur chaque planche.
D’ailleurs, un texte revient sur la légende de Roncevaux et est illustré dans un superbe noir et blanc qui fait ressortir d’une belle manière le travail de l’artiste.

On découvre donc aussi l’histoire de Garin, un récit paru en 1977 dans Pif Gadget qui nous fait regretter que cet éditeur ne publia pas d’autres aventures de ce chevalier. C’est dommage car il y avait du potentiel.

Roncevaux
est une oeuvre qui mérite d’être à redécouverte et mise en avant dans vos bibliothèques.
Un livre à ne pas pas rater.

 

Par BERTHOLD, le 29 octobre 2018

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