ROI VERT (LE)
La traque

Mai 1945. Les Américains libèrent le camp de concentration de Mauthausen. Un soldat sauve un jeune homme de 17 ans, juif, qui a survécu par miracle à la mort. Ce garçon s’appelle Michaël Klimrod. Il ne le sait pas encore, mais il va devenir l’homme le plus riche du Monde. Il sera connu sous le nom du Roi Vert.

Mais, pour l’heure, il va d’abord se lancer sur les traces des Nazis qui ont décimé sa famille.

Par legoffe, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur ROI VERT (LE) #1 – La traque

Armand et Amnestay se sont lancés dans l’adaptation du premier roman de Paul-Loup Sulitzer en 1991, huit ans après la parution du livre d’origine. Entre temps, il faut dire que le célèbre homme d’affaire a publié nombre de best-sellers. On imagine donc la tentation de perpétuer ce succès littéraire par le biais de la bande dessinée…

Ayant lu et apprécié le roman, j’ai ouvert l’album avec un peu de méfiance. Mais, au final, il s’agit d’une adaptation tout à fait honnête. Certes, j’ai préféré l’original mais la lecture de la version BD est de bonne facture.

Ce premier tome nous emmène d’abord en Allemagne, au moment de la libération des camps de concentration. Cela donne des scènes difficiles sur l’horreur vécue par les déportés. Le jeune Klimrod va ensuite se venger, partant à la recherche de criminels de guerre nazis. On va aussi voir brièvement notre héros défendre une patrie naissante, Israël.

Vous l’aurez compris, en un seul album, le lecteur voyage beaucoup et bénéficie d’un scénario mouvementé. Revers de la médaille, la transition entre les chapitres est parfois un peu brusque et certaines parties de l’histoire ne sont pas suffisamment développées pour que l’on en comprenne vraiment tous les tenants et les aboutissants. C’est dommage car découvrir la naissance d’Israël ou encore de suivre la chasse donnée aux SS après la guerre sont des épisodes historiques très intéressants.

Reste qu’en arrivant à la fin de l’album, on a envie de connaître la suite du récit et de savoir comment ce garçon va bien pouvoir devenir l’homme le plus riche du Monde. On le sent certes très intelligent, débrouillard, mais cela ne fait pas de tout un chacun un milliardaire en puissance. Alors, quelle va être la recette miracle ?

Précisons que Jacques Armand est décédé avant d’avoir achevé l’album. Ce sont ses amis Alexandre Coutelis et Christian Rossi (avec l’aide de Gilles Mezzomo) qui ont dessiné les cinq dernières planches.

Par Legoffe, le 15 novembre 2007

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