ROI VERT (LE)
Guaharibos

Reb Klimrod est toujours sur les traces d’un des principaux responsables de la mort de ses parents. Sa quête le mène à Buenos Aires où beaucoup d’anciens Nazis se sont réfugiés.

Par legoffe, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur ROI VERT (LE) #2 – Guaharibos

Changement total de décor dans ce deuxième tome qui se déroule presque entièrement en Amérique du Sud. Reb s’y rend d’abord pour assouvir sa vengeance en retrouvant l’homme qui livra sa famille aux SS. Mais il sait déjà que cette « mission » qu’il s’est fixée va bientôt prendre fin et qu’il va devoir maintenant penser à son avenir.

L’histoire entame donc un grand virage dans cet album. Le destin du Roi Vert commence véritablement à se dessiner dès que nous allons entrer dans la jungle amazonienne et voir Reb partir à la rencontre d’une tribu indienne primitive, celle des Guaharibos.

Au-delà de l’aspect romanesque, nous apprenons ici comment les Indiens voient leur milieu perturbé par la civilisation moderne et plus particulièrement par les chercheurs d’or qui n’hésitent pas à les massacrer pour quelques pépites.

La diversité de l’aventure apporte beaucoup de plaisir au lecteur. La chasse aux Nazis fait place rapidement à un univers totalement différent, la vie dans la jungle. Les drames vécus par les Indiens interpellent inévitablement et nous parlent une fois encore de la cruauté humaine.

Avec un scénario plus fluide que dans le premier tome, « Guaharibos » nous entraîne efficacement dans l’histoire étonnante de cet homme qui sera un jour le plus riche du Monde. Le livre de Paul-Loup Sulitzer se voit donc, pour l’instant, bien adapté. Qu’en sera-t-il de la suite ?

Par Legoffe, le 18 novembre 2007

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