Le roi sans fou

 
Un roi dont le fou attitré est décédé a sombré dans une grande tristesse. Il a donc fait appel au dénommé Kapoueke, héros local adulé, pour qu’il se mette en quête d’un nouveau bouffon. Avec la princesse Jessica, Kapoueke va mettre le cap sur les îles Musas, connues pour être un archipel où la densité de comiques en tous genres est forte.

Malgré le large choix, sur place, des élus potentiels, leur quête sera difficile, d’autant plus qu’une mystérieuse organisation leur mettra les bâtons dans les roues… Mais leur quête était noble, et il n’était pas question pour Kapoueke et Jessica de revenir bredouilles !
 

Par sylvestre, le 23 octobre 2011

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Notre avis sur Le roi sans fou

 
Bienvenue dans un royaume où l’humour est le pain du peuple et où, quand il n’y a plus de pain, forcément, les gens ont faim ! Or justement, ce royaume en question vient de perdre son royal bouffon, voyant son souverain sombrer dans une dépression que seule l’embauche d’un nouveau fou semble pouvoir guérir…

Le roi sans fou est ainsi une bande dessinée où l’humour est le carburant des personnages et leur raison d’être. (Il y a même une école d’humour sur l’archipel des Musas : c’est dire !) Et comme dans toute histoire de royaume il y a un héros et une princesse, c’est Kapoueke et Jessica qui vont jouer ce/leur rôle, mettant donc leur énergie d’une part au service de leur royaume et de leur peuple, mais d’autre part au service d’une réalisation originale : cette BD ! L’auteur Adrien Cachinho y rend hommage au genre humoristique en n’essayant pas à tout prix de nous faire hurler de rire, mais en faisant reprendre du service à un courant potache typé "tarte à la crème" : l’humour "peaux de bananes" et "jeux de mots" ! (Le titre offre d’ailleurs un exemple de choix !!!) En faisant des clins d’œil divers, aussi, et notamment à Gad Elmaleh.

Le style du dessin fait très Ankama, si j’ose dire. Même si (vous n’êtes pas sans l’avoir remarqué !) c’est aux éditions manolosanctis que Le roi sans fou est à découvrir. Un dessin très moderne et très "impact" dans le trait gras, dans le choix et dans l’application des couleurs, dans cette prédisposition à la caricature, également ; qui rend courbes les lignes qu’on attendrait droites et qui redresse celles qu’on attendrait plutôt cintrées…

Sans être la BD du siècle, Le roi sans fou est assurément une jolie réussite qui mettra jeunes et moins jeunes d’accord. Elle fait figure de sympathique bulle d’oxygène dans un paysage BD où tant de choses paraissent ! Alors on en profite : c’est frais, c’est rigolo, c’est coloré, bref… soyez curieux ! Plus on est de fous…
 
 

Par Sylvestre, le 23 octobre 2011

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