ROGON LE LEU
Le temps des Batards première partie

Rogon et Triphyna vivent le parfait amour au coeur de la Bretagne. Pour vivre heureux, ils ont choisi de vivre cachés, dans la forêt, au grand désespoir de la Marâtre qui veillait sur la blanche Triphyna… Mais une visite nocturne à la grotte enchantée où dort Merlin leur apprend qu’une nouvelle menace pèse sur eux et la forêt…
Quel sera le rôle de Kylidd et Olwen, les deux enfants bâtards de l’évêque Gontran ?
(collection Terres de Légendes)

Par TITO, le 1 janvier 2001

2 avis sur ROGON LE LEU #5 – Le temps des Batards première partie

Peu d’originalité scénaristique dans cette suite (moi qui croyais que Rogon était finit…) qui montre que quand un filon marche, il n’y a jamais de fin, et que l’éditeur est prêt à tout, y compris à changer de dessinateur… Rogon, c’est un peu comme un James Bond : inutile d’attendre trop de fantaisies dans une trame éprouvée, faite d’une lutte entre le petit peuple de la forêt et les méchants chrétiens. Mais cela n’empêche pas de trouver certains intérêts. Cette fois-ci, c’est principalement le renouveau graphique qui est réjouissant. Sébastien COSSET, avec un trait pur et expressif, renouvelle très bien l’ensemble, et redonne un souffle vivifiant à une trame pesante au départ, malgré un effort sensible pour l’entrainer vers un peu de nouveauté sur la fin. J’aime particulièrement sa vision des personnages, notamment Triphyna qui gagne en maturité et en présence.
Quelques imperfections demeurent au niveau de l’encrage et de la mise en page (en témoigne un erratum bien surprenant pour Delcourt), mais les couleurs sont, comme dans les tomes précédents, très réussies, avec beaucoup de jeu sur les contrastes.
En conclusion : il faudra attendre la seconde partie de ce « Rogon next generation » pour savoir si la tentative de renouvellement d’une trame réchauffée a aboutit, mais le changement de dessinateur, qui apporte dynamisme et pureté, fait de ce tome une suite agréable.

Par TITO, le 19 février 2003

Comme Tito, je me suis apperçu que la série n’était pas finie, ce n’est pas grave, il est vrai que le graphisme du nouveau dessinateur, que l’on avait découvert grâce à la collection « grafica » chez Glénat – Res Punica – possède un trait des plus prométeurs. L’histoire est bien faîte, classique comme une bonne série B italiennes des années 60. Pour les amoureux de « peplum » et de bien et de mal, cet ouvrage est à lire.

Par Tata Tita, le 20 février 2003

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