ROCO VARGAS
L'homme qui murmurait

Malgré sa récente aventure sur Triton, Roco Vargas est revenu s’occuper de son hôtel et continuer d’écrire, bien décidé à laisser l’action derrière lui. D’ailleurs sa dernière nouvelle fait la couverture du nouveau numéro de Science et Fiction… Toutefois, quand il croise la route d’Archi Cuper, un détective qui se retrouve embringué dans une histoire complexe à base d’insurgés vénusiens, Roco reprend service, d’autant qu’il lui faut secourir Rubi… !

Par fredgri, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur ROCO VARGAS #2 – L’homme qui murmurait

On se retrouve, au début de cette histoire, en plein conflit sur Vénus. Il faut un peu suivre, mais en fin de compte ce qu’il faut garder c’est qu’il y a deux camps, et que l’un d’eux est considéré comme terroriste… Roco Vargas et ses amis se retrouvent donc plongés en pleine guerre, sans que l’on ne puisse, en fin de compte réellement déterminer qui est le plus "méchants" des deux.
Mais Torres ne développe pas beaucoup plus les idéologies des uns et des autres, il se concentre sur l’action, sur le rythme de son récit. On est pratiquement dès les premières pages précipité dans une intrigue qui ne s’arrête pas une seconde.

On retrouve, comme d’habitude avec Torres, une ambiance rétro futuriste absolument délicieuse, servie par un trait gras, mais très précis que je trouve personnellement magnifique ! Torres apparaissant comme le digne héritier de cette école "Atom".
Le dessin a donc pas mal évolué depuis le premier volume, l’artiste s’est débarrassé de ses petits tics et on se rapproche de son style actuel. Du très beau travail, qui transcende littéralement le scénario !

Il se dégage de cette série une sorte de nostalgie pour la SF épique, pour ces héros qui sillonnaient l’espace afin de secourir une belle prisonnière ou défendre une planète contre je ne sais quel démiurge… Ce Roco Vargas serait-il le dernier survivant d’une race de héros depuis longtemps disparue ? C’est peut-être ce qui fait tout son charme… !
A lire sans hésiter !

Par FredGri, le 29 décembre 2004

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