ROCO VARGAS
L'étoile lointaine

De retour de Réa, Vargas est acclamé par la foule comme le nouveau héros de la Terre. Mais une fois rentré chez lui, il découvre ses amis qui veulent en savoir un peu plus sur son passé de héros spatial !
Alors, pour eux, Roco évoque ses souvenirs, son enfance auprès du professeur Covalsky et sa femme, ses premiers essais comme pilote, puis le groupe qui s’agrandit avec l’arrivée de Saxxon et Panama… Arrivent ensuite les premiers moments de gloire, la renommée et cette fameuse mission sur Prométhée, une base satellite qui tourne autour de Jupiter. Leur mission est alors d’aider une communauté scientifique à concevoir des engins capables de se déplacer extrêmement vite, ce qui permettrait enfin aux voyages spatiaux d’aller encore plus loin… Mais tout ces jolis plans ont très vite dérapé…

Par fredgri, le 13 janvier 2019

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Notre avis sur ROCO VARGAS #4 – L’étoile lointaine

Après un diptyque particulièrement rythmé, Daniel Torres revient sur le passé de Roco Vargas et s’intéresse surtout à l’évolution de l’histoire dans une période de course à la technologie qui engendre des guerres mais qui pousse aussi l’humanité à évoluer encore plus vite techniquement parlant (même si ses instincts sauvage reviennent à la charge !).
Roco devenant alors le symbole d’une sorte de retour à l’âge d’or, une expansion fulgurante de l’esprit et du corps ! A l’image des grands personnages charismatiques des pulps américains tel que Flash Gordon, Capitaine Future, Roco est l’archétype du héros, beau fort et intelligent. Mais ce qui est ici intéressant c’est que le récit le définit dans sa représentation passée, celle qu’il fuira ensuite pour devenir le Roco Vargas actuel. Dans cet album, Torres rend donc hommage à une science fiction rétro futuriste glorieuse, presque fantasmagorique. Les vaisseaux sont sublimes, les cités riches de vie, d’architectures grandioses. C’est absolument sublime !

Certainement l’album qui me transporte le plus dans la série, jusque là, avec un vrai propos sur la matière même de la science fiction, de l’impact sur l’univers, avec un artiste en pleine possession de ses moyens graphiques…
C’est tout simplement magnifique, case après case. Torres a vraiment travaillé chaque étape de son album, la construction de ses pages, les textes et la cohérence de l’ensemble. Une incroyable synthèse de toute la série jusque là, ou l’auteur cale bien tout ses pions avec brio !

Et même si le diptyque vénusien était déjà de toute beauté, ce quatrième volume est un vrai régal, la preuve que la SF, même traitée avec une atmosphère vieillotte, voire nostalgique, peut encore surprendre et émerveiller, tout en restant intelligente et profonde !

Par FredGri, le 13 janvier 2019

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