ROCK MASTARD
Echec à la Gestapo

En 1945, un bombardier teuton et sa cargaison top secrète, s’écrasent dans la forêt amazonienne… Il se trouve qu’à se moment là, la cargaison mystérieuse se répand allégrement dans le fleuve, faisant son bout de chemin jusqu’à 5 jeunes et jolies indigènes, sur lesquelles elle produit d’étranges effets…
Trois ans plus tard, voilà d’autres teutons bien décidés à retrouver l’appareil, et pour cela ils ont besoin des services d’un homme : Rock Mastard, qui se trouve enrôlé d’office, ainsi que son fidèle acolyte, Gus. Pour bien faire les choses, leur avion se crashe lui aussi quasi au même endroit que les teutons de 1945, et les voilà dans de beaux draps… Il ne manquerait plus qu’il se fassent capturer par des gamins à l’appetit monstrueux…
Ah … on m’informe que c’est fait …

Par Siam l'Archiviste, le 1 janvier 2001

Notre avis sur ROCK MASTARD #1 – Echec à la Gestapo

C’est un délice de retrouver François BOUCQ dans une bande dessinée, si si, je vous assure. Surtout que celui-ci a un style reconnaissable sans aucune hésitation, et que je ne peut m’empêcher d’apprécier à chaque fois. Mais cette fois-ci, c’est spécial… J’avais en effet entendu parler d’un vieil héros qui reviendrait sur le devant de la scène après 15 ans de retraite mérité, précédemment employé chez Fluide Glacial… N’étant pas spécialement fan de ce qui se fait chez cette éditeur, j’avoue avoir eu quelques a priori, mais le nom de BOUCQ au dessin changea la donne sans problème. En effet, l’humour Fluide Glacial ne me dérange pas, mais ce sont souvent les dessins avec lesquels j’ai plus de mal. Donc là, pas de problème, déjà des bons points d’avance.
Côté scénario, un inconnu pour ma part, en la personne de Monsieur BELKROUF, qui je dois dire nous signe là une fort belle histoire mitonnée aux petits oignons pour le dessinateur. Car il serait vain de nier, je me suis bien amusé à lire cet album du début à la fin. L’ambiance, les dialogues, les scènes, et le making-of de la fin (sans oublier le bêtisier), tout est impeccable. Ajoutez à cela Gus (Jerome Moucherot) qui se pose en tant qu’acolyte de Rock Mastard, et vous avez un duo qui détonne, aussi derrière les crayons et les pinceaux, que sur les feuilles.
Bref, je me réjouis de voir revivre ces personnages ensemble dans le même album, et je dois dire que je regretterait presque de ne pas avoir connu ce scénariste avant, ainsi que Rock Mastard, donc j’attends avec plaisir le second opus. Recommandé, un bon moment en perspective !

Par Siam l'Archiviste, le 14 septembre 2004

Publicité