ROBIN HOOD
Merriadek

Dans une Angleterre féerique et moyenâgeuse, Merriadek, enfant adoptif du druide Balguin doit se rendre au conseil des fées en passant par…le champ de bataille qui oppose le prince Jean et la superbe serpentine aux rebelles écossais et leurs alliés de l’autre monde ; pendant que plus au sud, le célèbre, enfin pas encore vraiment…, Robin Hood rate sa seule embuscade et se retrouve enrôlé comme second dans l’armée conquérante d’un matelot espagnol dont le but, excusez du peu, est de s’emparer de l’Angleterre.

Par igguk, le 1 janvier 2001

Notre avis sur ROBIN HOOD #1 – Merriadek

Oeuvre d’Héroic-fantasy décalée, parodie fantastique et moyenâgeuse? Difficile de vraiment classer cette série qui mélange à la fois humour, animaux féeriques et une bonne dose de second degré. Dans cet album, l’auteur s’amuse pour notre plus grand plaisir à brouiller le destin, l’image de Héros légendaires tel « Robin Hood », il a mélangé légendes, contes, personnages extraordinaires et autres pour les inclure dans unes histoire délirante à souhait où nos Héros d’enfance ont bien dû mal à être à la hauteur, pour ne pas dire pire…
Dans cet univers déjanté, Brrémaud nous offre plusieurs histoires parallèles qui compliquent le scénario, celui-ci, vu le nombre de personnages à présenter et à replacer dans un contexte complètement loufoque, est un peu lent à certains moments. Ces scènes apparemment indépendantes peuvent embrouiller le lecteur qui n’y voit pas un lien immédiat, mais à mon sens cette technique rafraîchit l’histoire dans son entièreté et nous permet de mieux apprécier chacune des parties.
A travers ce scénario non-conventionnelle, Loche, grâce à son dessin original, inventif, caricatural tire remarquablement son épingle du jeu et nous propose une gamme de visages aux expressions si loufoques que l’on se surprend souvent à apprécier autant le vil prince jean que le gentil mérriadek.
Les couleurs sont dans l’ensemble très jolies mais sont foncées par un lignage qui m’a semblé superflu pour la plus part des planches et qui rend, dans certaines cases, le trait habituellement fin de Loche laid car trop grossier.
En fin de compte, malgré quelques problèmes non-irremplaçables, Merriadek est le premier tome d’une série que j’affectionne particulièrement pour son humour décalé, ses dessins originaux et l’intensité qui se dégage de l’ensemble.

Bonne lecture

Par igguk, le 6 avril 2004

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