ROBIN DUBOIS
Plus on est de fous...

Robin Dubois est un détrousseur des petits chemins de Nottingham. L’histoire ne dit pas pour l’instant s’il donne le fruit de ses larcins aux plus pauvres mais, en revanche, on est sûr qu’il prend un malin plaisir à faire de mauvaises blagues au shérif. Ce dernier n’est d’ailleurs pas rancunier puisqu’il ne rechigne jamais à aller boire un verre à la taverne avec Robin et sa bande.

En ces temps moyenâgeux, on croise aussi de joyeux chevaliers teutoniques, des prisonniers enfermés dans les cachots et des châteaux forts pas toujours très solides ; le tout dans un recueil de plus de 40 gags.

Par legoffe, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur ROBIN DUBOIS #1 – Plus on est de fous…

J’apprécie la série Robin Dubois. Ayant eu l’occasion d’ouvrir le tome 1, je me suis empressé de le lire (en plus, il s’agit de la première édition, en carton souple… émotion !).

Robin Dubois, c’est le clone humoristique de Robin des Bois. Tout aussi charismatique, il n’est – en revanche – pas un modèle de héros parfait. Il a ses petits défauts. Quant à son univers, il est bien plus jovial que celui de l’original. Ici, le royaume n’est pas soumis à une terrible dictature, bien au contraire. Le shérif est un bonhomme gentil et plutôt niais. Son plus grand soucis est d’échapper à la vigilance de sa femme, Cunégonde, pour aller boire un coup avec les copains, à commencer par… Robin !

Maintenant que les présentations sont faites, passons à l’album en lui-même.

Pour tout dire, j’avoue avoir été un brin déçu par le ton et le niveau des gags de ce premier opus. Il faut toutefois situer les choses dans leur contexte. Ces blagues étaient éditées à la fin des années 1970, et d’abord pour le Journal de Tintin. Autant dire que l’esprit est vraiment très gentil, très « jeunesse », moins polisson que d’autres albums qui suivront. Ca fera sans aucun doute rire les enfants, un peu moins les adultes.

Il n’empêche, pour qui aime cette série, il est intéressant de se replonger aux sources. On sent déjà l’esprit que vont distiller les auteurs, même s’il reste pour l’instant assez sobre. On y trouve la première astuce du shérif pour rejoindre la taverne sous les yeux de son épouse, les chevaliers teutoniques (dès la page 4 !) ou les attaques du château par la bande de Robin.

Cela donne un côté un peu nostalgique que l’on peut apprécier même si on regrettera de n’avoir pas autant ri qu’on pouvait espérer.

Par Legoffe, le 2 septembre 2007

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