Robin des Pois à Sherwood

Alors que Robin, célèbre chef d’une bande de brigands de la forêt de Sherwood, s’entraîne au tir à l’arc, le shériff de Nothingham, à la tête d’une troupe de soldats, s’engage dans la forêt. L’affrontement entre les deux risque d’être fort violent…ou non. 
En effet, un cheval qui parle met fin aux hostilités. En fait, ce cheval n’est autre que le roi Richard déguisé.
Avec une bande de Mickey lépreux, de brebis du Suffolk, des satyres qui batifolent à droite et à gauche et un Robin follement amoureux de Lady Mariann, il s’en passe de drôles de choses dans la forêt de Sherwood…

Par berthold, le 8 octobre 2011

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Notre avis sur Robin des Pois à Sherwood

F’murrr n’est pas que l’auteur de la célèbre saga du Génie des Alpages. L’auteur s’est aussi attaqué à de célèbres icônes comme Jehanne d’Arc, Attila ou encore Robin des Bois…Pardon, Robin des Pois aussi connu sous le sobriquet de Robin des Boîtes.
C’est d’ailleurs en 1985, que sont parues les premières planches de Robin des Boîtes et qui sont reprises ici au début de ce livre.
Il est d’ailleurs sympathique ce format à l’italienne. Cela sied bien à l’ouvrage.

L’auteur se moque de Robin des Bois dans un style que ne renierait pas les fameux Monty Pythons. Ici, Robin porte un chapeau melon et met ses flèches dans un parapluie. Le shériff ressemble plus à un shériff de western avec "big" moustache et colt sur la hanche. Nous y croisons des nymphes, des satyres, un lady Mariann peu vêtue, des Mickey Lépreux, une horde de moutons venue du Suffolk pour bouter l’envahisseur normand et j’en oublie.
Ceux qui connaissent bien l’univers de F’murrr ne devront pas être dépaysés et apprécieront ce délire. Les nouveaux lecteurs seront un peu intrigués, mais finiront par apprécier cette joyeuse pagaille.

F’murr a du talent : il sait nous faire rire avec ses idées, ses mots et surtout par son graphisme.
Ici, l’amateur est encore à la fête avec ce trait qui fait mouche à chaque fois. Il faut bien regarder les détails. Tenez, amusez-vous à regarder la bande de joyeux drilles de Robin : ils ont de la gueule et d’ailleurs, ne serait ce pas le fameux professeur Mortimer là, au fond ? Sûrement l’un de ses ancêtres.

Il n’est pas possible de raconter dans le détail cette histoire abracadantesque et de joyeuses foutraqueries, mais nous passons un excellent moment de lecture et de relectures.
Une oeuvre qui mérite une belle place chez vous et à lire lorsque vous avez un petit coup de blues.

 

Par BERTHOLD, le 8 octobre 2011

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