Robin des bois

Pour avoir protégé sur ses terres des paysans traqués par des hommes au service de l’injuste pouvoir local, le noble Robin de Locksey a officiellement été déclaré hors-la-loi. Sachant que dans une forêt voisine vivait une communauté de proscrits, il a alors décidé de se joindre à eux et de les aider dans leur combat pour la destitution de Jean Sans Terre qu’ils ne reconnaissent pas comme leur souverain depuis qu’il a fait écarter, du trône où il siégeait, son frère Richard Cœur de Lion, sans jamais montrer un quelconque entrain à mettre fin à son règne "par intérim"…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

Notre avis sur Robin des bois

 
Si vous aimez les BD dans le style de L’Histoire de France en Bandes Dessinées, avec ces dessins réalistes d’une glorieuse époque et ces couleurs franches tantôt en à-plat, tantôt savamment travaillées, vous apprécierez alors la lecture de ce Robin des bois qui, sur 62 planches, vous renverra aux souvenirs que vous avez probablement de l’une ou de l’autre des nombreuses adaptations dont a fait l’objet cette histoire devenue légende (ou cette légende devenue histoire !…)

Reynaut, Gisbourne, Frère Tuck, Marianne, Scarlett, Petit-Jean… Ces personnages ont donc aussi une vie de héros de BD et celle-ci, aux éditions Fernand Nathan, est fidèle à celle qui fait figure de la plus académique et dont les origines nous ramènent aux alentours de 1765… Pas de sorcière comme dans le film dans lequel a joué Kevin Costner, pas d’extravagance comme dans le dessin animé animalier des studios Walt Disney, mais un traitement simple et équilibré reprenant toutes les phases importantes de la légende de Robin des bois : sa mise hors-la-loi, son ralliement aux proscrits, les raids menés contre la château ou l’attaque de leur campement par les hommes de Gisbourne, le mariage empêché de Marianne ou encore le fameux tournoi de tir à l’arc…

Symbole de justice pour les plus faibles, Robin des bois est de ces héros dont le temps déforme peut-être l’histoire mais reste un personnage inoubliable puisqu’il a fait rêver et qu’il continue. Moderne en son temps et avec des airs maintenant un tantinet vieillots, cet album de 1975 préfacé par Antonio Cunillera et dessiné (à part la couverture avec ce Robin au sourire si publicitaire, réalisée par Victor de la Fuente) par Ramon de la Fuente représente bien cette intemporalité.

A relire avec nostalgie.
 

Par Sylvestre, le 17 janvier 2009

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