Coupable d'être schizophrène

Dessinateur :


Scénariste :


Éditions :

EMMANUEL PROUST

Genre :

Biographie

Documentaire

Policier

Thriller

Sortie :
ISBN : 9782848102108

Résumé de l'album Coupable d'être schizophrène


Une longue série de meurtres débute pour Roberto Succo après avoir assassiné froidement ses parents, à 19 ans. Après avoir été enfermé dans un hôpital psychiatrique italien, il réussit à s'en évader en 1986 et se cache de 1987 à 1988 entre la France, l'Italie et la Suisse...
 

Par Aub, le NC

Notre avis sur l'album Coupable d'être schizophrène

L'histoire de Roberto Succo a largement inspiré le cinéma, le théâtre et la littérature, et c'est aujourd'hui au tour de la Bande Dessinée de s'approprier la personnalité complexe de ce tueur de sang froid qui a marqué en son temps son époque, et les esprits de tous les hommes.
Tuant gratuitement dès l'âge de 19 ans, ce sont 7 meurtres qui lui sont attribués. Ce schizophrène tue sans raison...
L'auteure, Ilaria Trondoli, originaire du Frioul tout comme Roberto Succo, a enquêté de nombreuses heures pour en savoir plus sur cet homme. Elle a même découvert une pièce à conviction totalement inédite : une lettre manuscrite de Roberto Succo écrite en prison.
A n'en pas douter, les recherches et la qualité de narration de Ilaria Trondoli donnent le ton dès les premières pages. Nous sommes captivés par cette histoire et nous restons plongés dans les quelque 134 pages de BD, puis dans les 10 pages de recherches documentaires proposées en fin d'album. La qualité du dessin à l'aquarelle contraste un peu trop à mon goût avec le côté très sordide de l'histoire. Même si de qualité indéniable, j'ai trouvé que la noirceur du personnage et des faits ne correspondaient pas au dessin. Voilà où dans cet ouvrage pourtant extrèmement intéressant le bât blesse.
Un peu dommage.

Par , le

Nos interviews liées

Ilaria Trondoli interviewée lors du festival d'Angoulême 2011

Sceneario.com : Bonjour Ilaria. C'est ta première interview pour sceneario je te propose de commencer par une petite présentation.
Ilaria Trondoli :
En fait mon père, en Italie, achetait beaucoup de bandes dessinées italiennes, Bonelli, les petits fomats noir et blanc. Etant enfant j'aimais bien aussi les mangas. Le dessin me plaisait.

C'est comme ça que je me suis mise à la bande dessinée. J'ai suivi une école d'art, un court de bande dessinée. C'est en venant à Angoulême pour la première fois que j'ai découvert la diversité de la bande dessinée.

En Italie à l'époque il n'y avait pas autant de choix. Et j'aimais énormément la couleur.
J'ai donc décidé de me faire éditer en France. J'avais un projet qui n'est pas passé à Angoulême mais qui a été accepté lors d'un autre festival [...]

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