RIC HOCHET
Requiem pour une idole

A l’occasion d’une réception pour la remise du prix "citron", le professeur Hermelin et le reporter Ric Hochet sont enlevés pour peu de temps par trois malfrats. Parmi ces derniers se trouve Richard, le père du journaliste et ancien voleur. Celui-ci avoue avoir participé par obligation à ce simulacre d’enlèvement pour infiltrer la bande mafieuse et aider Ric à confondre les brigands. Recevant les ordres uniquement par téléphone au dernier moment, il ne peut connaître à l’avance les actions qui vont être menées.
Peu après ces péripéties, Richard se doit, en compagnie de ses coéquipiers, d’exécuter un véritable kidnapping. Pris au dépourvu et dans l’impossibilité de prévenir Ric, il se retrouve, à sa grande stupéfaction, au Musée Grévin pour voler le mannequin de cire de Brigitte Bardot. Fort de cette expédition payante, le chef de la bande renouvelle l’intervention pour récupérer la statue de cire de Janice Joël, actrice en vogue.
Déconcertés par ces actes insolites et sachant B.B. bien protégée, le Commissaire Bourdon et Ric Hochet orientent leurs recherches sur les relations de l’autre actrice.

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur RIC HOCHET #16 – Requiem pour une idole

Le reporter de la Rafale et son ami le Commissaire Bourdon se heurtent, dans cet opus, à une association de malfaiteurs aux desseins inaccoutumés pour des kidnappeurs. Encadrés par un chef qui a un goût de la mise en scène très prononcé, ils s’ingénient à dérober des mannequins de cire du célèbre Musée Grévin à Paris.

L’intrigue habilement menée par A.P. Duchateau nous permet de côtoyer la jet-set où les cachets mirobolants sont mis en jeu nécessitant une publicité énorme pour garantir le succès des productions. Janice Joël en fait partie et semble être la cible toute tracée des kidnappeurs.

Nous retrouvons avec plaisir l’ensemble des protagonistes récurrents de la série. Une petite pointe d’humour sera relevée au départ de l’intrigue grâce à la surprise mal appréciée du professeur Hermelin, scientifique acariâtre et imbu de sa personne. Servi par des dialogues fournis, le suspense est bien entretenu, égarant le lecteur tout comme la police et le journaliste sur des pistes fausses. De plus, le dénouement à double facette apporte agréablement son lot de surprise.

La prestation de Tibet est à la hauteur de nos espérances et garantit un travail de grande qualité. A ce titre, le dessinateur s’est amusé à donner à un de ses personnages l’effigie d’un acteur de cinéma à la gueule bien caractéristique en vogue au moment où sortait le présent épisode, Michel Constantin.

"Requiem pour une idole" est une composition policière en action majeure qui n’est pas à réserver qu’aux mélomanes.

Par Phibes, le 31 août 2007

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