RIC HOCHET
Rapt sur le France

Alors qu’il se prépare à partir en congés, Sigismond Bourdon, Commissaire de Police Judiciaire, reçoit l’ordre d’escorter un éminent scientifique, le professeur Hermelin, pour un voyage aux Etats-Unis. Réticent sur la mission, il accepte bien volontiers lorsque le moyen de locomotion lui est précisé : ça sera en bateau, à bord du France. Ric Hochet est mandaté par "La Rafale" pour couvrir l’évènement.
Au grand désespoir de Bourdon, la croisière de rêve se transforme vite en cauchemar dès lors qu’une bande de malfrats tente de s’emparer du professeur.

Par phibes, le 1 janvier 2001

Publicité

Toute la BD, que de la BD !

Notre avis sur RIC HOCHET #6 – Rapt sur le France

C’est dans un concert de "bonsoir de bonsoir" que notre Commissaire de Police bien "frenchie" part, en compagnie du reporter illustre, pour une mission loin d’être reposante. En effet, se transformer en garde du corps n’est pas chose aisée mais suivre à la trace un personnage qui a tout d’un égocentrique caractériel relève pratiquement de l’impossible.

Après la petite nièce de Bourdon présente dans le tome précédent, s’ajoute dans la série ce nouveau personnage qu’est Hermelin. Scientifique renommé, c’est surtout un individu antipathique, altier et dédaigneux qui n’hésite pas à donner du "jeune homme" lorsqu’il s’adresse à son protecteur.

Duchateau signe un scénario efficace, enjoué grâce aux facéties du professeur et du Commissaire contraints à se protéger contre une bande pas forcément bien organisée. Le récit a pour toile de fonds le magnifique paquebot créé en 1960, fleuron des paquebots de croisières à sa sortie. A ce sujet, l’auteur profite largement de ses aventures pour exposer les principales qualités de ce transatlantique.

Tibet, quant à lui, nous amuse grâce aux multiples attitudes comiques des protagonistes. Les expressions des visages sont convaincantes et tendent à prouver que le trait du dessinateur atteint une qualité proche de la perfection dans le style qui lui est propre. Les décors atteignent un degré de réalisme concluant.

Assurément, l’aventure est aguichante; alors, prenez votre album et vogue la galère !

Par Phibes, le 19 juillet 2007

Publicité