RIC HOCHET
Penthouse story

Lors de l’émission télévisée "Penthouse Story", l’un des jeunes participants s’écroule raide mort devant les caméras. L’enquête policière qui en découle n’ayant rien donnée, l’affaire est rapidement classée. Quelques mois plus tard, la firme de production Allbright souhaite, par l’intermédiaire de son réalisateur Lamberto Alfredi renouveler l’opération. Hélas, Lulli-Lulla, la vedette du show précédent qui doit animer ce nouveau penthouse a disparu. Alfredi appelle à la rescousse Ric Hochet pour qu’il la retrouve. Cette disparition a-t-elle un lien avec le décès de la première émission ? Mystère !

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur RIC HOCHET #66 – Penthouse story

A.P. Duchateau s’est accaparé le succès médiatique de l’émission télévisée intitulée "Loft Story" de l’année 2001 pour monter cette nouvelle affaire policière. S’amusant dès la première page à dénoncer les discussions insipides, la fausseté des relations et l’inutilité de ce genre d’émission, il introduit une nouvelle variante à ce reality-show en provoquant en direct le décès d’un des membres.

Si le contact entre Ric et les envoyés d’Alfrédi m’a laissé quelque peu perplexe dans la façon étrange d’accoster et d’inviter les gens à un rendez-vous (je comprends qu’il faille mettre un peu de piment mais là…), le reste de l’histoire m’a accroché. Sans pour autant faire dans l’effusion de sang à outrance (en tout cas, il y en a beaucoup moins que dans l’épisode précédent), le rythme employé est soutenu et la suspicion que créent certaines situations densifie idéalement l’atmosphère.

Ric Hochet mène activement la barque et entraîne dans son sillage toute une série de personnages aux caractères les plus divers. Dans les principaux, on retiendra la ringardise et l’intéressement d’Alfredi, la vénalité de Rudolf Allbright, le zèle exacerbé de Sébastien Bretonneau… Par ailleurs, le Commissaire Bourdon qui est souvent dans l’ombre du journaliste devance, cette fois-ci, ce dernier et se trouve propulsé aux premières loges.

En grand maître du dessin, Tibet représente ses personnages dans des attitudes et des expressions presque naturelles. La réalité avec laquelle il les croque est un atout considérable pour la compréhension de l’énigme. De même, les dessins sont adroitement complétés par des décors toujours proches de la réalité et une colorisation très élaborée.

Qui mourra le premier ? Telle est la question qui est posée sur la couverture qui laisse présager que la quiétude de ce loft est toute relative !

Par Phibes, le 20 février 2008

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