RIC HOCHET
Panique sur le Web

Le journaliste Ric Hochet est persuadé que Barnex, le roi des médias, est à l’origine d’une série d’assassinats liée au lancement d’une O.P.A. musclée sur le journal "La Rafale". Celui-ci, qui réfute publiquement ces allégations, est de son côté, dénigré par son associé de l’ombre, le Bourreau (B.), criminel notoire. Compte tenu de ce premier échec, B. décide de passer à l’étape supérieure de son plan démoniaque en faisant pression sur un pirate informatique, Deus. Ce dernier doit injecter sur le Web un virus mortel qui pourrait menacer directement les utilisateurs d’Internet.

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur RIC HOCHET #65 – Panique sur le Web

"Panique sur le Web" est la suite évidente et attendue de l’album précédent "Le contrat du siècle". Dans ce dernier, nous y avions laissé Ric Hochet recueillant les aveux de la secrétaire du magnat de la presse juste avant qu’elle ne soit abattue. Dans le présent épisode, après un juste rappel de l’affaire, on retrouve le journaliste en plein questionnement et le dénommé Barnex rejeté par son supérieur après son échec.

Alors que précédemment il n’a fait que quelques apparitions pour orienter sa machination, B., autrement dit le Bourreau, l’un des plus anciens détracteurs du reporter (voir tome 14), vient en première ligne pour poursuivre son complot derrière lequel se cache un consortium favorable à créer le chaos. A.P. Duchateau se plait à rendre ce personnage le plus antipathique possible en lui faisant tenir des propos acerbes et lui permettant de jouer à sa guise avec la vie d’autrui.

Basée sur un défi lancé par le mafieux handicapé au reporter, cette aventure policière se lit plaisamment et nous réserve son lot de surprises dont une originale qui consiste à faire circuler un virus mortel pour les humains via le net. Par ailleurs, le fait que Ric Hochet soupçonne l’un de ses proches de pactiser avec le Bourreau rend plus intrigante l’enquête. En effet, tous les personnages en question sont des récurrents de la série et de fait, font partie des "gentils".

L’habileté de Tibet à donner vie à ses personnages n’est plus à justifier. Tout comme pour Didier Desmit qui réalise les remarquables décors et Martine Brichau la couleur. Cette association de talents est la garantie d’une homogénéité picturale parfaite. Elle n’a que pour seul avantage de faire passer au lecteur un agréable moment.

Alors, pas de panique ! Ric Hochet qui est dans le collimateur du Bourreau saura certainement s’en sortir. De quelle manière ? Hé hé, si voulez vraiment le savoir, allez voir non pas sur le Web mais chez votre libraire !

Par Phibes, le 19 février 2008

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