RIC HOCHET
Les spectres de la nuit

Le petit village de Malemort situé au cœur des Pyrénées est le théâtre d’évènements insolites qui perturbent la douce quiétude de cette ancienne station touristique enneigée.
Joseph Dupont alias Léonard Z. Swift, écrivain visionnaire, convie le chroniqueur Ric Hochet à venir contrôler sur place la véracité de ses pressentiments concernant la manifestation d’entités invisibles venues hantées la petite bourgade.
Intrigué par ces révélations, Ric se transporte sur les lieux accompagné par le Commissaire Bourdon et sa nièce Nadine. Dès leurs arrivées, des signes pour le moins anormaux se déclarent dans leur entourage.
Les spectres de la nuit, fruits d’une légende moyenâgeuse, semblent vouloir se manifester avec des intentions non pacifiques.

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur RIC HOCHET #11 – Les spectres de la nuit

Bonsoir de bonsoir, comme dirait le Commissaire Bourdon, voilà une enquête policière bien tordue qui semble verser, dès le départ, dans le fantastique. Les spectres de la nuit sont bien difficiles à cerner et pour cause, ils sont invisibles.

Entretenue par le comportement au bord de l’hystérie du pseudo écrivain, Joseph Dupont et par un climat de suspicion intense où tous les notables d’un village sont sur le qui-vive, l’intrigue évolue d’une façon qui secoue le lecteur dans tous les sens au fil des secours portés à chaque habitant de Malemort.
Face à la conduite bougonne et très conventionnelle du Commissaire, que l’on qualifiera de risible, on pourra opposer la force de déduction de notre héros qui laissera pantois le plus fin des limiers.

A.P. Duchâteau dévoile dans le présent récit son esprit créatif en réalisant une énigme policière menée tambour battant (c’est normal puisqu’il y a un garde-champêtre) et bien ficelée dont la clé ne sera dévoilée que dans la dernière page. Cette histoire fait mouche grâce aux superbes décors extérieurs enneigés et aux intérieurs rustiques finement réalisés par un Tibet comme on aime.

Ce tome est à apprécier si possible à la nuit tombante devant un bon feu de cheminée lors d’un épisode venteux glacial.

Par Phibes, le 20 mai 2007

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