RIC HOCHET
Les signes de la peur

Alors que le Commissaire Bourdon passe ses vacances à Belzas dans le Var, plusieurs attentats dont un mortel sont commis. En compagnie de Ric Hochet, il se fait un devoir de découvrir le ou les coupables de ces infâmes agissements.
Ils découvrent que la population y est un tantinet superstitieuse et que le ou les criminels se servent de l’horoscope du journal local pour menacer certains résidents et mettre à exécution les prévisions défavorables.
Quelles sont les réelles intentions de ces intimidations et ne cachent-elles pas une affaire plus sournoise ?

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur RIC HOCHET #19 – Les signes de la peur

Les signes astrologiques sont la base de cette sympathique aventure policière qui, à la manière des pèlerins d’Echternach (trois pas en avant et deux pas en arrière), avance petitement mais sûrement. Pour l’occasion, A.P. Duchâteau s’est fait épauler par un astrologue averti, P. Cardinal, qui lui a permis de donner plus de poids à l’étude astrale du criminel.

C’est sur une touche humoristique qui fleure bon la Provence que débute cette enquête. Bourdon et sa nièce sont en villégiature sur la côte varoise et procèdent à un état des lieux de leur maison de location qui ne semble leur convenir. Mais celle-ci va être de courte durée et va céder la place à la gravité d’une enquête criminelle ardue dont l’auteur est passé maître en la matière.

Le pouvoir de déduction de Ric est extraordinaire et supplante sans ambiguïté celui du Commissaire Bourdon dont les neurones sont, dans cette affaire, chauffés à blanc. A ce titre, l’histoire d’escroquerie dont il est fait état et dont je tairais les tenants et les aboutissants, cache une intrigue plus redoutable alimentée par un malfaiteur sournois et déterminé. En effet, il n’hésite pas à menacer d’une part les escrocs mais aussi la population de Belzas.

De la belle œuvre, en conséquence, bien tortueuse, mise en images par un Tibet toujours en pleine forme. Son trait ne faillit à aucun moment et déchaîne, en bon professionnel, ses personnages. Ceux-ci évoluent dans des décors varois magnifiquement représentés.

Voilà une aventure policière dans laquelle on ne s’ennuie pas une seconde. C’est plutôt bon signe, non ?

Par Phibes, le 22 septembre 2007

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