RIC HOCHET
Les jumeaux diaboliques

A Fumange, en Moselle, le PDG d’une grosse société, Christian Moreau est retrouvé mort à son domicile, contaminé à la suite d’un cambriolage commis par des frères siamois grimés. L’objet volé est une statue représentant des jumeaux diaboliques ayant été conçue par Nicolas Balthazar, sorcier du Moyen Age condamné à mort. Peu de temps après, Lionel de Cambremer, brocanteur, est également assassiné par contamination et dépouillé d’une toile exécutée par ce même jeteur de sort déchu. Ric Hochet et le Commissaire Bourdon qui mènent l’enquête en déduisent, après l’aveu du juge Hallard que l’héritier légitime de Balthazar cherche à se venger des descendants de ceux qui ont condamné son aïeul. Mais, est-ce vraiment la clé de l’énigme ?

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur RIC HOCHET #47 – Les jumeaux diaboliques

Encore une fois, le fantastique est exploité à bon escient par A.P. Duchateau dans ce nouvel opus où ce dernier fait intervenir curieusement des jumeaux collés entre eux. Il va de soi que les aboutissants de l’affaire sont on ne peut plus rationnels et peuvent tranquilliser les lecteurs réfractaires aux récits surnaturels.

Le diable ou du moins son effigie double taquine les enquêteurs. Le Commissaire Bourdon en aura pour son compte en étant celui qui récupère les carreaux perdus. L’ambiance infernale que l’auteur suscite avec les apparitions aléatoires du duo masqué et plus originales du descendant de Balthazar attise le déroulement de l’enquête policière.

Tibet parvient à crédibiliser le scénario en jouant adroitement sur les indices matériels qu’il égraine graphiquement au fil des vignettes. Selon les plans choisis, il donne un relief démoniaque à ses dessins qui évitent de tomber dans le piège de la platitude. La gestuelle des personnages anime parfaitement les différentes actions au point de les rendre presque réelles et naturelles.

Oui, cet album est diablement réussi !

Par Phibes, le 2 janvier 2008

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