RIC HOCHET
Les compagnons du diable

Publiquement, un individu se prétendant le diable, défie Ric Hochet sur ses capacités à résoudre ses énigmes. Pour ce faire, il lui fixe un rendez-vous au droit d’un immeuble qui, à l’heure précise, s’autodétruit sans aucune déflagration. L’expertise conclut à l’usage d’un laser que, seul, le professeur Hermelin possède. Pareillement, quelques jours plus tard, le diable se rend maître d’un stock d’armes appartenant à la police judiciaire dont le code d’accès n’est connu que du directeur et du responsable du dépôt. Par ailleurs, lors d’une réception chez un banquier, des individus masqués fracturent le coffre de celui-ci dont la combinaison n’est connue que de lui-même. Une conclusion s’impose : le diable détient le moyen de lire dans le mental des gens, à la manière de ce télépathe du music-hall dont le nom de scène est Marcus le diable. Ric y voit un lien troublant.

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur RIC HOCHET #12 – Les compagnons du diable

Ric Hochet, journaliste émérite de la Rafale, revient pour la deuxième fois devant les caméras de la télévision pour évoquer ses enquêtes passées, point de départ de ce nouvel épisode diabolique.

Pour ce faire, A. P. Duchateau fait appel aux personnages que l’on connaît bien pour les avoir rencontrés dans les précédents albums. Le Commissaire Bourdon, sa petite nièce Nadine, Bob Drumont de la Rafale, le professeur Hermelin, le directeur de la police, l’inspecteur Ledru s’accordent tous à faire évoluer l’enquête policière.

Ric Hochet vit un véritable enfer face à une organisation qui semble lire les pensées les plus secrètes des personnes éminentes. Egalement, déterminée "à faire le mal par plaisir et par intérêt", elle bénéficie d’une logistique digne d’un James Bond.

Les joutes verbales entre le professeur Hermelin et le Commissaire Bourdon sont toujours croustillantes et apportent au récit un fonds humoristique. Elles témoignent du caractère trempé des deux personnages continuellement en opposition. Toutefois, ces aventures nous permettent de mieux cerner la psychologie du scientifique qui, face au danger, fait preuve d’une lâcheté dont Bourdon se joue allègrement.

On pourra saluer la performance de Tibet qui, à coup de vignettes bien remplies, nous fait évoluer ses personnages dans des décors réalistes et probants. Le trait est sûr, sans faux-pas et laisse transparaître une rigueur graphique digne d’un grand professionnel.

Ric Hochet contre le diable, c’est possible, ce douzième album en est la preuve en images.

Par Phibes, le 12 août 2007

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