RIC HOCHET
Le secret d'Agatha

L’excentrique Napoléon Jones, qui se dit en possession d’un manuscrit inédit d’Agatha Christie, contacte Ric Hochet pour finaliser l’enquête ayant trait à l’assassinat de Jane Seymour à la suite d’une "murder party" organisée en Angleterre au château de Radclife en 1926. A l’initiative de Napoléon Jones, les descendants directs de ceux qui ont vécu cette scène tragique sont convoqués à une confrontation pour élucider cette mort inexpliquée dont le fameux manuscrit décèlerait la clé. Ric Hochet qui en est l’invité principal va devoir faire usage de tout son savoir pour tenter de lever le voile sur cette ancienne affaire à laquelle un tueur professionnel semble s’intéresser.

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur RIC HOCHET #48 – Le secret d’Agatha

Ric Hochet, dans sa longue carrière de reporter, a du se mesurer à des personnages de toutes sortes, réels ou fictifs. Dans ce dernier style, l’ombre de Sherlock Holmes et de Conan Doyle a pesée sur une de ses enquêtes (voir tome 44). Présentement, c’est l’aura d’Hercule Poirot et de sa créatrice Agatha Christie qui plane sur l’affaire qui nous tient en haleine.

A voir la couverture inquiétante de l’album qui semble extraite d’un film d’épouvante, l’on peut craindre que notre journaliste va devoir affronter un être fantasmagorique des plus effrayants. Mais je peux l’avouer sans trahir le secret de cette enquête qu’il n’en est rien puisque sa mission est de dénouer les ficelles d’un meurtre commis il y a plus de 63 ans sur une jeune préceptrice.

L’intrigue s’avère complexe, dans le style propre au roman qui pourrait éventuellement trouver sa place dans la bibliographie impressionnante de l’écrivain dont le prénom est évoqué dans le titre de cet opus. De nombreux personnages y interviennent à des degrés différents et contribuent physiquement à orienter l’enquête vers un dénouement toujours aussi étonnant. Par ailleurs, A.P. Duchateau s’est servi de la période de 1926 pendant laquelle la romancière britannique a disparu (véridique) pendant une dizaine de jours pour y asseoir une partie de son intrigue.

L’habileté de Tibet à concrétiser graphiquement cette aventure n’est plus à prouver. Assisté par son collaborateur attitré Didier Desmit, il nous transporte par vignettes interposées dans les endroits les plus divers, du centre Beaubourg à Paris au château de Radclife près de Londres. La représentation picturale de ces sites est d’une extrême précision, colorisés avec un goût et un réalisme toujours concluant. Idem pour les personnages qui apparaissent dans le rôle qui leur a été attribué.

A déguster en buvant un thé accompagné d’un nuage de lait, isn’t it ?

Par Phibes, le 2 janvier 2008

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