RIC HOCHET
Le scandale Ric hochet

Alors qu’il prend l’ascenseur pour quitter son travail, le reporter Ric Hochet est témoin d’une prise d’otage. Dans un élan courageux, il tente de s’interposer au détriment de l’otage qui est exécuté. Prenant en chasse l’assassin, Ric l’abat à sa grande surprise au moyen d’une arme qu’un témoin de la scène lui tend. Interrogé par les forces de l’ordre, sa responsabilité ne fait aucun doute. Abasourdi par la tournure des évènements qui le culpabilisent, le journaliste décide de faire la lumière sur cette singulière affaire qui semble avoir été montée de toute pièce pour le calomnier.

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur RIC HOCHET #33 – Le scandale Ric hochet

La campagne de diffamation dont est l’objet le spécialiste des affaires criminelles de la Rafale est effarante. Tout ce que peut entreprendre celui-ci pour protéger l’opprimé semble le rendre coupable au point de le faire douter sur ses réelles intentions. Ric Hochet est pris à parti par un virtuose du coup monté, du dénigrement en tout genre.

A.P. Duchateau a construit une nouvelle enquête tout ce qu’il a de plus oppressant surtout si on se met à la place du journaliste. Bien traitée sur la forme, elle joue avec les déclarations plus ou moins réelles des protagonistes au point de créer le doute sur la responsabilité de l’intervenant principal et sur son état psychique.

L’indice qui confondra les coupables repose, il est vrai, sur peu de chose et je mets quiconque au défi de le déterminer avant d’atteindre la fin de l’ouvrage. Une fois n’est pas coutume, la stratégie mise au point par Ric et le Commissaire Bourdon pour sortir de l’ornière est établie de main de maître et nous assure d’un scénario au suspense bien dosé.

Le tandem Tibet/Desmit fonctionne maintenant comme une mécanique bien huilée et réalise, en terme de graphiques, une œuvre certes classique mais bourrée de ressources. Les divers plans détaillés qui se succèdent emballent efficacement la lecture au point de la rendre presque haletante. Malgré tout, fort de notre entraînement, on se plait à suivre ces péripéties bien sympathiques.

Par Phibes, le 19 novembre 2007

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