RIC HOCHET
Le masque de la terreur

Un individu portant le masque répugnant d’un personnage de film d’épouvante sème la terreur et la mort parmi des gens dont la profession est liée à la justice. Aidé par le docteur Andersen, médecin légiste, Ric Hochet, journaliste à la Rafale, va tenter de découvrir qui, hormis son masque, a la fâcheuse habitude de laisser lors de chaque forfait une odeur de parfum nauséabond. Folie ou vengeance, telle est la question !

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur RIC HOCHET #54 – Le masque de la terreur

Si vous avez eu la possibilité de visionner le film d’épouvante créé en 1984 par Wes Craven titré "Freddy – les griffes de la nuit", vous ne manquerez pas de faire le rapprochement avec le faciès hideux du tueur qui frappe dans la présente histoire. En effet, Jimmy, tel est son nom, arbore le visage d’un brûlé au dernier degré et sème le désarroi parmi la gente parisienne en s’exhibant de façon impromptue et cauchemardesque devant ses futures victimes. Comme il se doit les résultats sont immédiats.

Cet album est des plus intéressants grâce aux différentes apparitions surprise et effrayantes (on ne compte pas le nombre de HAAAAAAAH criés) du tueur mais aussi dans la manière dont est menée l’enquête qui fluctue habilement. A.P. Duchateau nous prouve qu’il gère son histoire de main de maître et nous tient en haleine jusqu’au dénouement où les aveux du coupable permettent de reconstituer le puzzle de l’intrigue.

J’ai préféré ce tome au précédent, les péripéties étant plus passionnantes, plus inquiétantes aussi. Le mystère est épais et les rebondissements sont pléthores.

Tibet refait appel à son complice de nombreux albums à savoir Didier Desmit. Ensemble, ils réalisent des graphiques toujours plus réalistes, superbement efficaces et accrocheurs. Les dessins présentent un relief bien perceptible et certaines vignettes sont bourrées de détails caractérisant la justesse du coup de crayon. Tibet joue également sur les expressions des visages qui font partie d’une galerie de portraits des plus variés.

Une enquête policière par excellence aux confins de l’épouvante, BOOUUUUH !

Par Phibes, le 18 janvier 2008

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