RIC HOCHET
Le jeu de la potence

Sous une Tour Eiffel brillant de tous ses feux, le magicien Cagliostro exécute son numéro d’illusionnisme avec la femme-obus. Alors que le coup de canon a retenti, son assistante et sa complice disparaissent mystérieusement. Un message représentant le jeu du pendu écrit par le dénommé Houbino présage un kidnapping en règle. Qui se cache derrière ces enlèvements crapuleux qui font suite à celui perpétré quelques jours plus tôt sur Monique Laniel et qui concerne de belles jeunes filles blondes ? Ric va devoir encore une fois faire don de sa personne pour faire tomber le ou les coupables, aidé pour la circonstance d’une brigade spécialisée et poursuivi lourdement par le paparazzi Lambert.

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur RIC HOCHET #61 – Le jeu de la potence

Quel soulagement de revoir en action celui qui a fait défaut lors des deux dernières affaires. Ric est donc revenu, toujours plus fringant, et doit, dans cette énigme, déjouer les machinations pernicieuses d’un psychopathe qui enlève pour des raisons obscures des jeunes femmes.

Forte de ses aptitudes avérées précédemment à gérer une enquête, Nadine appuie généreusement le journaliste dans ses investigations au point que son investissement se retourne contre elle. Par ailleurs, A.P. Duchateau remet en scène le pauvre magicien Cagliostro, intervenu antérieurement dans l’album "L’épée sur la gorge" (T 27) et dont les prestations, passées et présentes n’obtiennent pas le succès escompté. De plus, Lambert, le journaliste véreux (l’antinomique de Ric Hochet) semble devenir un intime de la série.

L’intrigue plaira sans nul doute aux fans du reporter et reconnaîtront le savoir-faire de celui qui tire les ficelles de ses aventures policières. Chaque méandre de l’enquête a son utilité et vient compléter, grâce aux dialogues façonnés de main de maître, la motivation finale de la machination.

Tibet ne plaint nullement son personnage en lui faisant exécuter toute sorte de prouesse. Toujours aussi prompt à décrocher les mâchoires des vilains, il court prestement d’une case à l’autre dans une fébrilité permanente. Les collaborateurs du dessinateur (dont la nouvelle coloriste Martine Brichau) assument leur partie de travail avec une efficacité redoutable et obtiennent un résultat qui en ravira plus d’un.

Si vous connaissez le jeu du pendu, vous conviendrez que Ric Hochet a droit à très peu d’erreur. Gageons que vous serez de ceux qui pourront le légitimer dans sa quête.

Par Phibes, le 10 février 2008

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